80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Pardonnez-moi, mais allons-nous longtemps encore devoir supporter ça, en permanence et partout, la présence des pierres ? Sommes-nous si tendres et friables pour toujours et en tout lieu nous déchirer aux pierres, nous y casser le nez, y léser notre peau fragile et le daim plus sensible encore qui la recouvre ? Car voilà en effet ce que nous sommes pour les pierres : des fontaines de sang prêtes à jaillir, des squelettes en allumettes. Encore un de ces scandales passés sous silence, auquel il faudrait se résigner. Eh bien, non ! Moi, je ne m'y résous pas.
Le monde est mal fait, chacun le sait : il y a les pierres sur lesquelles on se cogne, le ciel d'où tombe la grêle, le froid qui nous fait grelotter, le temps qui passe inexorablement. Alors que faire ?
Déblayons, plafonnons, chauffons et suspendons le temps à une patère, propose Chevillard.
Le ton satirique qui fait les désormais fameuses chroniques d'Éric Chevillard au Monde des Livres est ici de rigueur dans ces courtes proses qui traitent l'absurde par l'absurde.
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