L'adaptation du plus célèbre des thrillers historiques est diffusée dès le 5 mars sur OCS Max
En l'an de grâce et de disgrâce 1327, rien ne va plus dans la chrétienté. Des bandes d'hérétiques sillonnent les royaumes. Lorsque Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, arrive dans le havre de sérénité et de neutralité qu'est l'abbaye située entre Provence et Ligurie - que tout l'Occident admire pour la science de ses moines et la richesse de sa bibliothèque -, il est aussitôt mis à contribution par l'abbé. La veille, un moine s'est jeté du haut des murailles. C'est le premier des assassinats qui seront scandés par les heures canoniales de la vie monastique. Crimes, stupre, vice, hérésie, tout va advenir en l'espace de sept jours.Sous sa forme amusante de roman policier et savante de devinette érudite, un vibrant plaidoyer pour la liberté, pour la mesure, pour la sagesse, menacées de tous côtés par les forces de la déraison et de la nuit. Dominique Fernandez, L'Express.
L'adaptation du plus célèbre des thrillers historiques est diffusée dès le 5 mars sur OCS Max
La prise de Rome, le destin de Louis XVI ou la ruée vers l’or, quoi de plus passionnant. De l’action, des intrigues, des rebondissements, plus qu’un peplum, la littérature en offre à foison. Allons à l'essentiel...
Le Nom de la Rose est un excellent polar qui se déroule en 1321 dans l'univers très cloisonné d'une abbaye. Le romancier introduit des remarques pertinentes sur la religion et les hérésies. Le personnage principal enquête sur une série de meurtres parmi les moines. Guillaume de Baskerville est un ancien inquisiteur dont l'intelligence est à la hauteur de l'énigme à résoudre. L'adaptation cinématographique est aussi bonne que le livre, ce roman est à lire et à voir.
Inoubliable !
Il y a des livres comme cela, que l'on n'oublie jamais, même après de nombreuses années (plus de 30 ans !)
C'est le cas du Nom de la rose, de Umberto Eco !
J'avais lu le livre avant le magnifique film de Jean-Jacques Annaud, où Sean Connery incarne un magnifique Guillaume de Baskerville, l'ancien inquisiteur qui doit enquêter, à la demande de l'abbé d'une abbaye bénédictine, sur la mort suspecte d'un des moines.
Ce livre, qualifié de policier médiéval, est un policier historique splendide : mêlant habilement histoire (le XIVe siècle) et une intrigue policière.
Les descriptions sont sublimes, surtout celles de la découverte de la bibliothèque !
Un coup de cœur de l'année 1982 !
Un roman policier passionnant, extraordinairement bien écrit avec un soupçon d'érudition. Umberto Eco nous plonge dans un lieu et une époque qui m'étaient plutôt méconnus, à savoir une abbaye bénédictine française du Moyen-Age. Une fin un tantinet décevante, pas assez surprenante à mon goût mais beaucoup de plaisir durant la lecture et quel chef d'oeuvre !
Quel plaisir d'avoir écouté le Nom de la Rose ! Le roman - papier - de Umberto Eco m'avait toujours intimidé par l'érudition de son auteur sur le Moyen Age ainsi par le niveau de langage soutenu de l'auteur Italien. Ce livre audio est une petite merveille. La voix de François d'Aubigny se prête à merveille à ce polar médiéval. Les références historiques et philosophiques de l'auteur sont parfois complexes à saisir mais n'empêche en rien l'immersion dans ce monde médiéval fait d'intrigues, de complots et de trahisons. Umberto Eco est certainement l'un des plus grands écrivains de la seconde moitié du XXème siècle.
Magnifique découverte audio d'un monstre, une légende de la littérature et du polar. La narration est précise,intense on plonge dans cet univers souvent clos, drôle, épique, parfois froid et solitaire. La formation du novice qui s'étonne au jeune homme qui trouve la sortie du labyrinthe. La relation au maître, ambiguë. Le narrateur âgé jetant un regard amusé et bienveillant sur l'enfant qu'il a été. L'initiation amoureuse, le regard des moines, les questionnements sur la société, l'humanité, la tolérance, des thèmes qui traversent les temps. Divers clins d’œil à des confrères connus (Conan Doyle et Sherlock Holmes).
Umberco Eco nous dévoile le pouvoir de l'écrit, de l'esprit face pour nous ouvri aux mondes et faire face fanatismes religieux.
Mecri pour cette découverte
Un livre plein de suspens qui a traversé le temps et les années pour passionner encore les lecteurs, c'est formidable. Je l'ai en bibliothèque. Je vais le relire.
En 1327, l'Europe chrétienne est secouée de spasmes violents : Saint Empire Romain Germanique contre Rome, Rome contre Avignon, Franciscains contre Dominicains, elle est parcourue par des groupes minoritaires combattus par l'Inquisition, partout on trahit, on brule, on piège, on dénonce, on se radicalise. C'est dans ce contexte troublé que le jeune novice dominicain Adso accompagne son maitre, le franciscain et érudit Guillaume de Baskerville, dans un immense monastère du Nord de l'Italie ou doit avoir lieu une controverse (presque autant politique que religieuse) sur la pauvreté du Christ. A peine arrivés, l'Abbé sollicite Guillaume, qu'il sait fin observateur, pour faire la lumière sur le suicide récent et étrange d'un moine. Mais l'enquête a à peine débuté qu'une autre mort étrange advient, puis une troisième. Est-ce Diable qui sévit dans le Monastère, ou bien une malignité tout ce qu'il y a de plus humaine ?
J'ai mis un certain temps avant de me lancer avec appréhension dans le roman d'Umberto Eco, moi qui n'ai jamais pu dépasser la page 20 du "Pendule de Foucault" ! Même si je connais l'adaptation cinéma (qui ne la connait pas ?!), ce livre monumental à de quoi effrayer. Rédigé sous la forme d'un témoignage médiéval, dont le narrateur est Adso au terme de son existence, "Le Nom de la rose" n'est ni un roman historique, ni un polar, ni un essai d'histoire médiévale, ni une réflexion sur la vie religieuse du Moyen Age, c'est tout cela à la fois ! D'une érudition folle, le roman réussit l'exploit de rester accessible, à condition que l'on prenne bien le temps de le lire, en se concentrant, au calme. Le style est très touffu, les digressions nombreuses et fort longues et parfois elles nécessitent, quoi qu'on en dise, un gout pour l'Histoire médiévale et des connaissances préalables. Les nombreux passages en latin, les termes employés, les évènements historiques évoqués, les longues controverses religieuses, les questions abondamment débattues de dogme, de foi, de rites, tout cela ne parlera pas à tout le monde, il faut le reconnaitre. J'ai du m'accrocher sévèrement par moments, tant certains passages sont complexes, le tout dans un style médiéval sans concessions. Mais c'est précisément cette exigence qui rend l'expérience inoubliable. L'intrigue elle aussi est sacrément complexe, et là encore il faut une attention soutenue pour ne pas se retrouvée perdue devant le labyrinthe sur lequel elle repose. Le monastère où se déroule l'intrigue pendant 7 jours, et surtout son incroyable bibliothèque, dotée d'incunables inestimables, est au centre de cette intrigue "policière". Ce sont les livres qui sont au cœur de tout, livres interdits, inaccessibles, dangereux comme peuvent l'être les livres aux yeux des ignorants persuadés de ne pas l'être. C'est un livre, surtout, qui cause tant de tourments et sème la mort. Quel manuscrit ? Que contient-il ? Que prêche-t-il ? Ce n'est qu'au dernier chapitre que la lumière se fait, avant un désastre final qui fend le cœur d'un amoureux des livres et de l'écrit. Même en connaissant d'avance le fin mot de l'histoire "à cause" de Jean-Jacques Annaud et de Sean Connery, la magie du roman opère. Une fois cette œuvre monumentale achevée, on reste longtemps et durablement impressionné par ce roman : quelle audace, quelle érudition, quel style foisonnant, quelle exigence ! On ne lit pas des romans de ce calibre tous les jours, c'est certain !
Plus qu'un simple roman policier, le nom de la rose c'est aussi le récit des excès et de l'obscurantisme de la foi. Umberto Eco fait donc aussi l'éloge de la liberté et du plaisir hors les chemins balisés de l'église toute puissante.
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