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Will a hérité de son père sourcier un don exceptionnel pour capter et maîtriser l'eau.
Dans un établissement thermal, il rencontre Angelica, fille d'un fantasque et célèbre comédien. On est presque au début du siècle, et la lointaine Australie offre ses immensités aux Européens qui cherchent fortune. Will se voit proposer un gigantesque chantier d'adduction d'eau. Angelica tente l'aventure avec lui, mais au fil d'un épuisant voyage, leur amour est peu à peu altéré par la langueur tropicale, la moiteur délétère, les fièvres et enfin l'accablante chaleur de ce nouveau monde australien, terre étrange peuplée de colons inquiétants ou pittoresques.
Séduite par l'opium, rattrapée par un père exubérant et possessif, Angelica s'éloigne de Will qui poursuit opiniâtrement son grand rêve d'irrigation... Deux corps se frôlent dans un bain, une robe jetée par la fenêtre d'un train s'accroche à un épineux de savane, des troncs d'eucalyptus grincent et gémissent dans la torpeur d'une nuit amoureuse... Saturée d'images, d'événements, de désirs, de rêves ou de frustrations, l'histoire du Maître de l'eau est rythmée par la présence, l'absence ou les métamorphoses d'un élément liquide tour à tour symbole de sensualité ou de souffrances.
Et cette hydrométrie subjective peu à peu gouverne les personnages du beau roman de Pierre Drewe, jusqu'à nous prendre, nous aussi, au piège d'une contagieuse fascination.
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