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Le « Glaive et Compas » retrace la vie trépidante du grand architecte Charles-Frédéric Chassériau (1802-1896), créole de Saint Domingue, baron et fils d'un général de Napoléon mort à Waterloo, qui traversa tout le XIXe siècle. Orphelin à treize ans et fraichement sorti du lycée Henri-IV, celui qui se destinait à une carrière militaire dut se résoudre à celle d'architecte. Après avoir fait son voyage initiatique en Italie puis cherché fortune en Egypte, il s'établit à Marseille mais, rapidement, c'est de l'autre côté de la Méditerranée, à Alger, qu'il laissera son empreinte magistrale. Sous Napoléon III, les aménagements du baron Haussmann à Paris trouvèrent leur équivalent à Alger avec la construction par Chassériau, du front de mer et du boulevard de l'Impératrice, faisant de cette ville le pendant de Marseille ou Paris. En quête de la cité idéale, Chassériau compte parmi les grands architectes du XIXe siècle et a été une véritable source d'inspiration pour les générations suivantes. Le Corbusier loua la grande modernité et la plurifonctionnalité du front de mer d'Alger conçu par Chassériau, à la fois comme élément de fortification, projet de génie civil et objet architectural, qui a tracé la nouvelle façade de la ville.
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