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Si la France contemporaine pratiquait le culte des héros, Jean-Baptiste Kléber pourrait y figurer en bonne place.
Enfant d'une famille modeste, il est né en Alsace, le 9?mars 1753 et est mort assassiné au?Caire, en Égypte, le 14?juin 1800. Il n'avait que 47 ans, pourtant sa vie, riche en événements, aurait pu servir de trame à un roman.
Bien que possédant une formation d'architecte, Kléber se destina à une carrière militaire. Il fit ses classes à l'École militaire de Munich où le prince de Kaunitz, un haut dignitaire de l'empire des Habsbourg le remarqua et le prit à son service.
Dès que Kléber eut écho des événements qui se produisaient en France avec la Révolution, l'appel de la patrie fut irrésistible pour lui. Il s'empressa de regagner le pays pour s'engager dans les armées de la République alors que celle-ci était menacée de toutes parts d'invasion par une coalition internationale regroupant les royaumes d'Autriche, d'Angleterre, de Prusse, des Provinces Unies de Hollandes sans oublier la guerre civile qui ravageait la Vendée.
Au cours de ses différentes campagnes, il s'illustra à chaque fois, par son sens du commandement et son courage. Kléber était un chef aimé et respecté par ses hommes. Par contre, sa franchise ne le faisait pas toujours apprécier de ses supérieurs.
Républicain convaincu, Kléber se défia toujours de Bonaparte et de son ambition. Il connut une fin tragique et précoce au cours de l'expédition d'Égypte durant laquelle il fut assassiné, au?Caire, par un fanatique musulman.
Une citation du comte Pajol, son biographe résume bien sa personnalité: «?L'amour de la Pairie et l'amour de la Gloire furent ses seules passions.?»
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