80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le franciscain espagnol Diego de Landa (1524 - 1579), qui fit brûler la quasi-totalité des codex maya passe tour à tour pour un saint et pour un odieux persécuteur.
Si son nom est associé dans un même mouvement à la destruction des vestiges de la culture maya ainsi qu'à la restitution de leur mémoire, il paraît aujourd'hui inexcusable d'avoir livré aux flammes tant de documents précieux, choses qu'il avoue lui-même ingénument... Cependant, au milieu de ces excès de zèle que nous déplorons si vivement, Landa rendit un immense service aux sciences historiques, en compilant des renseignements précieux et en conservant les caractères de l'alphabet maya.
Son livre est la clé des inscriptions américaines : sans lui, elles demeuraient une énigme, peut-être pour toujours, comme les hiéroglyphes égyptiens, avant la découverte de Champollion. Outre sa description des moeurs et de la vie quotidienne des Mayas, la partie scientifique de l'ouvrage restitue l'histoire, la religion, la computation des temps, le système d'écriture, la faune et la flore du Yucatan.
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