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Ce livre part d'un constat: l'oeuvre d'art est devenue un produit du commerce mondial que des galeries, généralement multinationales, proposent aux amateurs dont beaucoup sont de véritables spéculateurs. Dans ce contexte, si la marchandise vient à manquer, elle se fabrique via de nombreux faussaires plus ou moins habiles. L'oeuvre d'art, immergée dans le monde de l'argent, fait alors l'objet de tractations illicites dont certaines affaires de Michel-Ange à Courbet en passant par Brancusi ont fait grand bruit... C'est ici que le juge apparaît et qu'il pénètre dans un univers quelque peu à part: celui des artistes.Dans sa création, l'artiste est loin des contingences matérielles: le droit est là pour assurer la protection de ce qui n'appartient qu'à lui. Mais si le juge est amené à rétablir l'ordre dérangé par les faussaires et autres trafiquants, il n'a pas pour rôle d'apprécier l'oeuvre d'art, pas même son authenticité. Qu'est-ce qu'un faux pour un artiste? Pour un juriste? Si la notion de faux pour les esthètes ne coïncide pas complètement avec celle que retient le droit, il faut entrer dans une définition juridique de droit commun, du droit pénal ou du droit civil, ce qu'explore ici cet ouvrage inédit et illustré.Peintre amateur, Claude Ducouloux-Favard est avocat honoraire du barreau de Paris et maître de conférences honoraire de l'université Paris-Dauphine. Elle s'adresse aussi bien aux acteurs de l'art et du droit qu'aux étudiants et grand public passionnés.
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