Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
La Révolution de 1848 (voir, dans la même collection 1848, la première résurrection de la République) avait institué la République, abolissant la royauté de Louis-Philippe.
Président, élu pour seulement deux ans, Louis (Napoléon) Bonaparte (en digne descendant de son oncle Napoléon Ier) ne voulait pas se contenter d'un si maigre butin.
Son coup d'état, pour s'emparer du pouvoir à long terme, relève plus exactement du "coup" opéré par ce que l'on appelle communément un "gang".
L'étude attentive de la vie politique et économique française, de 1848 à 1851, révèle qu'aucune menace sociale n'existait en 1851.
Tout le jeu de Louis Bonaparte fut de faire croire à la classe possédante qu'elle avait besoin d'être sauvée, et par lui. Il ne lui demandait en échange que la libre disposition du budget. L'opération a tous les caractères d'un racket.
Ajoutons que la classe aisée vivait depuis février 1848 dans un effroi que le massacre de Juin n'avait apaisé qu'un instant. Elle était donc prête à accueillir avec élan le régime militaire et policier qui maintiendrait dans l'obéissance et dans le mutisme le peuple dont le travail la nourrissait.
Le Coup du 2 décembre est l'histoire de cette aventure. Henri Guillemin a travaillé, à peu près exclusivement, sur les témoignages laissés par les "amis de l'ordre", n'acceptant qu'avec réserve ceux des adversaires de Louis Bonaparte, afin de donner la parole à ses partisans (ou complices) dont les aveux spontanés sont d'une suffisante et parfaite éloquence
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