"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jeanne, une petite fille délaissée par ses parents, se prend d'affection pour un étrange cambrioleur qui lui rend visite chaque soir dans sa chambre. Bientôt, elle envisage de le suivre. Cet homme est-il un vrai voleur ou n'est-il qu'un personnage issu de l'imagination de l'enfant pour peupler sa solitude ?
Dans un style délicieusement original, entre prose et poésie, l'auteur aborde avec tendresse le thème difficile de l'isolement et de l'évasion par l'imaginaire.
C’est un conte, une fable poétique que nous présente là Damien Luce ,le frère De … Ronan.Jeanne petite fille pas très belle et triste ;
En perpétuel manque d’affection, enfermée dans sa chambre, elle s’invente des histoires. Jusqu’au jour où, le soir d’une représentation d’Aïda, elle a la visite d’un sdf, cambrioleur à la petite semaine. Pas fâché par cette visite elle le baptise Paulin, Apollinaire c’était trop long. Très vite elle se l’accapare, tente de l’éduquer, lui explique les ficelles du gentleman cambrioleur. Paulin devenu Chambrioleur, quand tout bascule, ensemble ils construisent une nouvelle vie d’errance et d’aventures parisiennes.
Fiction ou réalité ; rêve d’enfant ou imagination débordante, ces limites invisibles sans cesse dépassées en font un roman original à l’écriture simple et lumineuse.
Un livre touchant, bourré de bons sentiments. Un bon moment de lecture.
Jeanne, 10 ans, s’ennuie dans son immense appartement. Ni frère, ni sœur, ni amis, des parents fantômes… Pour passer le temps, elle s’invente des histoires et tue des oiseaux. Un soir, un cambrioleur débutant fait irruption dans sa chambre. Jeanne décide d’en faire son ami, son mari, son compagnon de fugue.
Très facile d’accès, l’écriture de Damien Luce flirte en permanence avec la poésie. Ses mots sont pleins d’images et de musicalité, ses dialogues facétieux. Le roman, qui flirte avec le conte et la fable, se lit très vite, le rythme est soutenu, on ne s’ennuie pas une seule seconde.
Elle est bien gentille, bien mignonne, cette petite Jeanne. On comprend sa solitude de beaux quartiers, son besoin de s’inventer des amis imaginaires. On comprend même sa fugue, et sa plongée dans la Seine. Mais qu’une petite fille de 10 ans erre cinq semaines durant dans les rues de Paris sans être interceptée, qu’on la laisse partir du commissariat où elle est reçue, qu’elle tue plusieurs enfants… J’ai trouvé cela un peu gros. Jeanne ne m’a pas attendrie, parce que, peut-être volontairement, Damien Luce ne l’a pas faite touchante. Si j’ai marché, si j’ai aimé le rythme, la très jolie plume de l’auteur, les pensées de Jeanne lorsqu’elle s’adresse au commissaire - encore un pur produit de son imagination -, j’ai cherché la morale, et je peine à trouver ce qu’il faut retenir de ce Chambrioleur. J’aurais aimé qu’une telle prose poétique soit mise au service d’une histoire soit plus plausible, soit au contraire plus fantastique que ce tiède mélange.
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