"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1897, une agence de presse avertit la terre entière : Mark Twain vient de mourir. Mais quand les journalistes accourent, l'écrivain en personne effectue une délicieuse mise au point : « L'annonce de ma mort est très exagérée. » La philosophie l'enseigne depuis l'Antiquité : il faut apprendre à mourir. Encore faut-il l'annoncer dans les règles de l'art ! Ni trop tôt, ni trop tard. Avec les mots adéquats. C'est le rôle des avis de décès. S'ils apportent la touche finale d'une existence, ils ressemblent souvent à des débuts de roman, dessinant en quelques lignes une vie, une histoire d'amour, un règlement de comptes, une vengeance...
Denis Cosnard rassemble ici les plus originaux, les plus savoureux ou poignants de ces textes, en imagine de nouveaux, et raconte avec humour et érudition l'histoire de ce genre si à part.
Une sortie à point pour ce recueil d’avis de décès les plus poignants, drôles, truculents… quelques jours avant la fête des morts. Denis Cosnard, journaliste et auteur, est depuis longtemps, dit-il, obituarophile. Ce n’est pas une maladie à proprement parler. Simplement une inclination, une tocade, voire un entichement, pour les avis de décès. Et il a mis cette passion dans un livre.
Une citation de Mark Twain en guise de titre
Mark Twain serait une des «pas-si-rares» personnes ayant pu faire un commentaire sur son avis de décès ! En effet, il n’est pas le seul : Paul Quilès ancien ministre de François Mitterand le 21 septembre dernier fut annoncé mort, la James Bond girl Tanya Roberts est décédée après l’annonce de sa mort par erreur 24 h plus tôt, Nelson Mandela, Line Renaud, Bernard Tapie en 2009…
Mais en ce qui concerne Mark Twain, le légende aurait brodé sur le sujet. En 1897, un journaliste anglais du Journal de New York a contacté Twain pour savoir si les rumeurs selon lesquelles il était gravement malade ou déjà mort étaient effectivement vraies. Twain a écrit une réponse, dont une partie a été publiée dans l’article publié dans le Journal le 2 juin 1897 expliquant qu’il avait été certainement confondu avec son cousin gravement malade. Il semble que nous devons la version embellie à Albert Bigelow Paine publiée en 1912 – deux ans après sa mort- , Twain avait déclaré au journaliste: « Dites simplement que l’annonce de ma mort a été grossièrement exagérée.»«L’annonce de ma mort est très exagérée», un recueil d’avis de décès
Je vous livre une partie de la quatrième de couverture : La philosophie l’enseigne depuis l’Antiquité : il faut apprendre à mourir. Encore faut-il l’annoncer dans les règles de l’art ! Ni trop tôt, ni trop tard. Avec les mots adéquats. C’est le rôle des avis de décès. S’ils apportent la touche finale d’une existence, ils ressemblent souvent à des débuts de roman, dessinant en quelques lignes une vie, une histoire d’amour, un règlement de comptes, une vengeance…
Denis Cosnard rassemble ici les plus originaux, les plus savoureux ou poignants de ces textes, en imagine de nouveaux, et raconte avec humour et érudition l’histoire de ce genre si à part.
Sans être obituarophile, ce petit livre est amusant. Avez-vous pensé à écrire votre avis de décès ?
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