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Un accoudoir, que rêver de mieux pour un auteur. On s'appuie sur la petite rampe de la fenêtre, au cinquième étage, dès l'aube, avant l'aube même, à la nuit noire. Et là, on est comme dans une loge de théâtre. Le monde est à vous. Celui de la rue, en bas. Celui des rêves qu'on vient à peine de quitter. Celui des vivants et des bonheurs présents, avec Jim. Celui des morts et du passé.De l'accoudoir, on revoit Venise, mais aussi Boitsfort, en Belgique, fief du clan Rolin. Et si l'on quitte son «accoudoir», c'est pour aller en voisine à Saint-Germain-des-Prés, à l'Uniprix ou à la pharmacie.Toute cette contemplation, tous ces personnages présents, passés ou imaginaires ne sont que les images de la «tâche immense et nulle qu'on appelle vivre», du combat contre la mort où l'auteur puise son énergie. Et alors, du bout de la rue, surgissent bannières, saint sacrement, la Vierge, une fabuleuse procession du 15-Août, comme dans son enfance, comme au temps de l'innocence. Décidément, cet Accoudoir fait penser au Balcon de Baudelaire : «Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses...»Roger Grenier.
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