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Dans La vie qui dit : oui !, je retrouve la vitalité joyeuse de Claire Rioux. Le livre s'ouvre sur la plage le matin et s'y achève sous les étoiles. Nous avançons en ricochets, d'une forme brève à une autre, découvrant un univers poétique fragile et doux. Les mots, parfois étrangement accolés, nous invitent à nous réjouir d'un rien. Un sentier tendre, voyageur, espiègle et gourmand esquisse une ode à la joie, « pari fou de tout jour » où l'ami protecteur est célébré. Les « petits cailloux blancs » ou « galets de joie vive » nous emmènent sur le chemin de l'écriture : « la volupté des mots, les caresses de terre, les frissons d'un tableau ». La création devient alors baume du corps et de l'esprit, capable de nous faire « franchir les caps les plus rugueux ». Les formes brèves, allusion directe à l'oeuvre de Bernard Dejonghe, écrivain du verre et de la terre, scintillent avec une immense douceur. Je me suis laissée surprendre par l'indéniable charme de cet ensemble inédit qui chante si simplement la vie.
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