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La vie, la santé, l'amour sont précaires... pourquoi le travail ne le serait-il pas ?

Couverture du livre « La vie, la santé, l'amour sont précaires... pourquoi le travail ne le serait-il pas ? » de Filoche G aux éditions Jean-claude Gawsewitch
Résumé:

" La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? " proclame Laurence Parisot, présidente du Medef. Nicolas Sarkozy est ovationné par le Medef lorsqu'il défend une " rupture " avec le " modèle social français ". Ensemble ils veulent mettre à bas le... Voir plus

" La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? " proclame Laurence Parisot, présidente du Medef. Nicolas Sarkozy est ovationné par le Medef lorsqu'il défend une " rupture " avec le " modèle social français ". Ensemble ils veulent mettre à bas le droit du travail et généraliser la précarité. Madame Parisot veut même changer l'article 34 de la Constitution française pour enlever aux élus du peuple le pouvoir de légiférer souverainement sur le droit du travail et la protection sociale. Elle défend un système corporatiste où domineraient employeurs et actionnaires, au détriment des salariés. Ce livre analyse la déconstruction de 150 ans d'histoire républicaine et sociale. Avec l'instauration du CNE, qui permet de licencier sans motif, le rétablissement de l'apprentissage pour les jeunes à 14 ans, MM. Villepin et Larcher avaient mis en chantier la réécriture des 3 851 articles du Code du travail, à droits très allégés. Leurs buts ? Mettre à mal le CDI, le droit du licenciement, la durée légale du travail, le droit de grève, les droits syndicaux, l'inspection du travail... Mais la formidable mobilisation des jeunes et des salariés contre le CPE, appuyée par une écrasante majorité de l'opinion, les a contraints à reporter leur projet après la présidentielle. Si la droite gagnait avec Nicolas Sarkozy en 2007, communautarisme et corporatisme seraient les deux mamelles de " la France d'après ". À tous les citoyens de découvrir l'ampleur de cette menace. A la gauche de défendre une véritable alternative.

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