80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Sans qu'on puisse dire qu'elle fût plus douloureuse hier qu'aujourd'hui, la mort était davantage présente aux consciences du XVe siècle qu'à celles du XXe. Depuis la Peste Noire de 1348, l'accumulation des fléaux mettait en péril l'existence biologique des sociétés, tandis qu'à la ville comme à la campagne, des siècles de culture chrétienne avaient familiarisé les esprits à l'idée de la mort. Il n'est donc pas surprenant qu'elle soit fréquemment représentée non seulement dans les cimetières et dans les églises mais aussi dans les livres d'Heures. Le présent ouvrage met l'accent sur les aspects multiples et convergents de cet intérêt pour la mort, de son attente dramatique et confiante à la fois, de sa présence dans l'activité culturelle quotidienne et dans la sensibilité collective. Abordé sous ces divers angles, le problème de la vie et de la mort s'amplifie jusqu'à éclairer bien des dimensions d'une époque en profonde mutation, où s'exacerbait une certaine frénésie macabre.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année