"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sans qu'on puisse dire qu'elle fût plus douloureuse hier qu'aujourd'hui, la mort était davantage présente aux consciences du XVe siècle qu'à celles du XXe. Depuis la Peste Noire de 1348, l'accumulation des fléaux mettait en péril l'existence biologique des sociétés, tandis qu'à la ville comme à la campagne, des siècles de culture chrétienne avaient familiarisé les esprits à l'idée de la mort. Il n'est donc pas surprenant qu'elle soit fréquemment représentée non seulement dans les cimetières et dans les églises mais aussi dans les livres d'Heures. Le présent ouvrage met l'accent sur les aspects multiples et convergents de cet intérêt pour la mort, de son attente dramatique et confiante à la fois, de sa présence dans l'activité culturelle quotidienne et dans la sensibilité collective. Abordé sous ces divers angles, le problème de la vie et de la mort s'amplifie jusqu'à éclairer bien des dimensions d'une époque en profonde mutation, où s'exacerbait une certaine frénésie macabre.
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