Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Comment peut-on aimer à ce point un gros roman qui avance lentement, qui ne raconte pas tant de choses, et que pourtant on ne peut lâcher ?
Les personnages sans doute. Victor : il vit avec ses parents adoptifs dans une ferme perdue de la campagne suédoise. Sa mère : Brigitte, le Rossignol, ancienne cantatrice. Son père d'origine italienne, mais suédois dans l'âme.
Esméralda/Alice/Louise/Caroline selon les jours, qui déboule dans leur vie avec son passé mystérieux et sa fragilité. La DDASS l'a envoyée chez le fermier d'à côté, mais elle ne veut pas y aller et s'installe fermement chez Victor. L'arrivée de cette jeune fille étrange, et l'amitié qui les lie va déclencher chez lui toute une série d'interrogations sur elle mais aussi sur lui. Ne serait-elle pas là pour le remplacer auprès de ses parents, parce qu'il est temps pour lui de partir, de découvrir le monde, de commencer ses études supérieures à la ville ?
Esmeralda est peut-être (mais rien n'est moins sûr) la petite-fille de Brigitte dont Victor découvre alors un pan de vie occulté. L'atmosphère aussi, mystérieuse et bucolique, le rythme des saisons et des plantations, les animaux sauvages et domestiques très présents. On s'attend à découvrir d'affreux secrets qui ne viendront jamais, pourtant les révélations ne manquent pas.
Ce roman considère le lecteur avec intelligence, ne lui dit jamais trop, et le laisse tirer ses propres conclusions : la sensibilité de Stefan Casta est ici encore remarquable.
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