"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De concert avec la célèbre biologiste Lynn Margulis, James Lovelock a conçu dans les années 1970 une hypothèse scientifique surprenante : les systèmes vivants de la Terre appartiendraient tous à une même entité, qui régulerait l'environnement de manière à préserver les conditions favorables à la vie. Telle est l'hypothèse Gaïa, nom grec de la déesse de la Terre.Il ne s'agit rien de moins que de repenser l'histoire de la vie et de la Terre. Notre «monde vivant», étonnante anomalie au regard de la planétologie comparée, ne forme-t-il pas un système, un «tout» comparable à un organisme autorégulé ?Aujourd'hui, il est devenu évident que la vie est affectée par l'environnement, mais qu'elle l'affecte aussi en retour. Dès lors, l'hypothèse Gaïa, qui porte un regard différent sur notre planète, peut nous permettre de faire face au défi écologique.
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