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Malgré une dimension hautement burlesque et satirique, La Seconde vie de Preminger, dernière partie de Searches and Seizures, est sans doute le plus sombre des romans courts de cette trilogie publiée en 1973.
À 37 ans, Marshall Preminger est un éternel étudiant, un universitaire à la carrière avortée qui peine à terminer sa thèse et s'est peu à peu enfermé dans une solitude qu'il semble accepter sans la questionner. Apprenant la mort de son père, il se rend à Chicago, où celui-ci possèdait un appartement au sein d'un condominium, complexe immobilier au fonctionnement très particulier, géré sur un mode communautaire par les copropriétaires. Après des funérailles qui tournent à la farce grinçante, Marshall se découvre l'héritier d'un seul bien, l'appartement. Il décide de s'y installer, pensant qu'un changement de décor l'aidera peut-être à réformer sa vie. Bien au contraire, le spectacle humainement lamentable des habitants du condominium renforce sa détresse nerveuse.
Son suicide clôt abruptement le récit, dont le déroulement oscille entre une satire sociale acerbe de la communauté juive américaine et un drame existentiel à la portée universelle.
Elkin Une synthèse de sérieux et d'humour exemplaire du talent de Stanley Elkin.
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