80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Cette histoire en est une qui ne devait pas arriver. C'est le genre de chose qui surgit sans qu'on s'en aperçoive, un peu comme lorsqu'on croit comprendre ce que les murs ont à nous dire avant d'avoir un terrible accident.
On n'y peut rien. Il y a eu des dessins tous les soirs, puis des mots pendant des nuits, et puis, chaque jour, des dessins, encore des dessins, jusqu'à la dernière image. Mais au fond, c'est l'histoire d'un manque : il n'y a
jamais eu de dernière image. Il y a eu, peut-être, l'idée qu'on peut s'en faire : celle d'un homme qui marche en se disant que s'il la trouve, une partie de la réponse lui sera révélée. Mais il fallait d'abord régler la question de
Dieu.
Après l'illustration et la peinture, par-delà la BD et le roman, Lino fait danser les mots et les images dans un récit graphique aux frontières incertaines. La saveur du vide : une créature hybride, terriblement humaine, pour de sombres temps.
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