80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Août 1936. Sur la place centrale du petit village de Céreste, dans les Basses-Alpes (depuis Alpes de Haute-Provence), descend de l'autocar qui assure la ligne Avignon - Digne, un homme grand et plein de prestance : René Char, le poète. Va s'ensuivre, avec le jeune habitant du village qui le regarde, et l'admire, Georges-Louis Roux, une longue histoire d'amitié.
« Pars en colère contre le monde » va conseiller le jeune aspirant poète. Pendant toutes les années d'avant-guerre, il l'écoute, l'oriente, lui insuffle « la passion de la liberté». Cette passion trouvera bientôt à s'exercer, et à combattre, pendant toute la durée de guerre. Nous voyons, raconté par un témoin de première main, René Char devenu le Capitaine Alexandre, le grand résistant qui, entre autres, supervisera toutes les opérations de livraison d'armes clandestines dans la région. Par le prisme de ce petit village, nous observons la chronique française de cette période si violente : la clandestinité, les maquis, les traîtres, mais aussi les justes, et c'est par exemple à Céreste qu'a pu se réfugier et être protégée la famille du Dr Krivine, père du jeune Alain. Sous la figure calme et héroïque du poète, des hommes disent non. Le livre accompagne René Char jusqu'à la Libération où, contrairement à bien d'autres, il refusera de prendre la moindre fonction officielle, pour rester simplement un grand poète.
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