80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'absence très fréquente des proches, au chevet du mourant, démontre de manière tragique à quel point l'expérience de la mort semble refoulée, « interdite ». Mais comment ne pas voir à quel point ce déni de la mort est dès le départ en relation avec un rapport très ambiguë au corps ? Un corps de préférence beau, jeune et performant. De toute évidence, la question de la « fin de vie » dépend de notre aptitude à établir des liens : des liens avec nous-mêmes aussi bien que des liens avec autrui, voire des liens avec le monde - celui-ci nous apprend que tout être apparaît et disparaît au sein des cycles de la nature -. D'où la nécessité d'une reconstruction de notre champ symbolique qui se trouve aujourd'hui investi par les représentations stéréotypées des médias de masse. D'où la nécessité, également, de recourir à l'imaginaire du mythe, à condition de ne pas se laisser aspirer par sa puissance fusionnelle. Serons-nous capables d'inventer des mythes qui soient en mesure de répondre à l'absence de sens qui marque cruellement notre époque ?
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