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La disparition des dinosaures, il y a 65 millions d'années, peut-elle encore être considérée comme l'un des grands mystères de l'histoire du monde vivant ? Tout porte à croire aujourd'hui qu'ils ont été, de même que bien d'autres espèces, les victimes d'une catastrophe écologique mondiale provoquée par la collision avec la Terre, à la limite Crétacé-Tertiaire, d'une énorme météorite.
La mise en évidence de cet impact et de ses conséquences sur la biosphère nous conduit à réfléchir sur le rôle des catastrophes, cosmiques ou autres, dans l'histoire de notre planète et de ses habitants. La question de l'extinction des espèces se pose en effet aux paléontologues depuis plus de deux siècles. Des révolutions du globe de Cuvier à la concurrence vitale de Darwin en passant par la dégénérescence et la sénilité raciale, les réponses qu'ils ont tenté d'y apporter n'ont pas manqué. Ce n'est que depuis une vingtaine d'années, grâce notamment aux recherches sur la fin des dinosaures, que le concept d'extinction en masse - qui suppose de grandes crises ayant décimé le monde vivant et infléchi son évolution - s'est imposé.
Ainsi, l'histoire de la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Son cours a été altéré brutalement, à plusieurs reprises, par des événements catastrophiques qui ont anéanti d'innombrables espèces. Mais le monde que nous connaissons n'a-t-il pas justement été modelé par ces catastrophes ?
Eric Buffetaut, paléontologue, est directeur de recherches au CNRS, spécialiste des reptiles et des oiseaux fossiles. Il est l'auteur de plusieurs livres sur les dinosaures et l'histoire de la paléontologie, dont une Histoire de la paléontologie (PUF, 1998).
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