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Mors tu abas à un seul jour Aussi le roi dedans sa tour Com le povre dessous son toit Ce texte d'Hélinand, moine de Froimont, résume bien l'idée qui a cours à cette époque : tous égaux devant la mort, dans cette période, l'automne du Moyen-âge, où les guerres, les famines, le climat, les épidémies vont hisser la Mort comme préoccupation principale des vivants !
En ce XVe siècle où, pour oublier la dureté de sa vie, le peuple s'étourdit dans la danse sur les places des villages ou dans les cimetières, on voit naître une nouvelle danse : La Danse Macabre Le sujet n'est pas neuf et le commanditaire de ces fresques est le plus souvent l'Eglise. Par là même, elle veut faire oeuvre de pédagogie : elle appelle les riches à être plus humbles, mais elle veut également que les pauvres qui souffrent et se révoltent, attendent un peu. La mort est pour tous la même extravagante compagne !
L'abbaye de La Chaise-Dieu en Haute-Loire permet d'admirer une fresque de la Danse Macabre, exemplaire par la qualité de ses traits et par sa conservation, malgré les aléas de l'histoire.
A travers une étude minutieuse et passionnante, Patrick Rossi fait ici une synthèse admirable qui permet de saisir le message de l'auteur, resté inconnu.
La Danse Macabre s'appelle Que chacun à danser apprant A l'homme et femme est naturelle Mort n'espargne petit ne grant.
(La danse Macabre des hommes et des femmes-Guyot Marchand-Edition de Paris 1485)
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