80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Trois coups de chasse-mouche au représentant français par le Bey d'Alger, des excuses attendues en vain par la France, ont suffit pour déclencher le conflit franco-algérien dont l'enjeu était la conquête de l'Algérie.
Cette guerre fut sanglante, évidemment violente, nécessairement politique et économique pour la France, nécessairement déstabilisante et porteuse d'un périlleux inconnu pour l'Algérie d'alors.
Tel est le tableau peint par Jules Mazé, sans complaisance pour les parties en présence. Il met en exergue le courage et les hésitations des combattants français, officiers, sous-officiers et hommes de troupe ; il fait état des alliances plus ou moins fragiles des tribus algériennes.
Il demeure de ce fait historique des noms tels le maréchal Clauzel, le maréchal Bugeaud, le duc d'Aumale... et le valeureux Abd-el-Kader, chef de guerre de l'Algérie.
C'est l'histoire, douloureuse, parfois injuste, mais c'est l'histoire, vue du côté du vainqueur. À lire avec le recul de l'Histoire.
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