La justice populaire est l'une des réalités identifiables comme 'phénomènes sociaux', qui a germé et s'est développée au Bénin dans le dernier trimestre de l'an 1999. La torpeur, l'angoisse, la détresse et le spectre qu'elle causait ne pouvait laisser personne indifférent. Nous nous sommes aussi senti interpellé et intéressé par la question à mesure que le mal, dont il était empreint, gagnait du terrain au grand dam des paisibles populations. Mis à part les considérations juridiques, morales et pastorales, nous proposons une piste théologale capable d'aider les citoyens à transcender le simple niveau de la justice. Il s'agit de la charité. Sans faire preuve de naïveté ni de permissivité,nous croyons fermement que si la justice s'accompagnait de charité dans son exercice,les problèmes sociaux connaîtraient ordinairement un heureux aboutissement. La charité est comme un 'supplément d'âme'qui, justement, permet de canaliser les mauvaises orientations et les applications négatives de la justice. En définitive, quand la justice est mue par la charité, elle contribue à la résolution paisible des délits. Alors, la société devient un havre de paix et d'épanouissement pour tous.
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