« C'est ainsi qu'au fond d'un strip-club de Bratislava, je décidais qu'en lieu et place d'un travail acharné pour réussir tout ce que j'entreprends et y trouver un sens, j'allais surfer sur un tsunami de résignation face à tout ce que la vie me jette au visage tout en souriant le plus souvent possible. J'allais accepter les choses telles qu'elles sont. Ivre, je découvrais la non-ambition. » À l'heure où les réseaux sociaux, les médias ou encore nos parents nous poussent à avoir un destin exceptionnel, Paul Douard cultive la non-ambition. Pourquoi être extraordinaire alors que l'on peut être parfaitement banal ? Pourquoi s'épuiser alors que l'on va tous mourir ? Pourquoi s'infliger les mariages et les enterrements des autres ? Ou plus généralement pourquoi supporter les autres tout simplement ? Paul Douard, à travers de nombreuses thématiques et un humour grinçant, offre un large aperçu de ce qu'est une vie guidée par la non-ambition.
« Je cultive l'anti-ambition » est un livre à l'humour pince-sans-rire aux nombreux passages foncièrement drôle. Drôle mais aussi réaliste : enfin un récit qui fait échos à ma vision du monde !
L'anti-ambition, c'est ne rien attendre de la vie, afin de n'être jamais déçu. Être banal et l'assumer.
Sous forme plus ou moins autobiographique, l'auteur déblatère contre l'humanité, la vie, le salariat… Il nous parle de l'horreur des séminaires d'entreprise, du problème des couples d'aujourd'hui, des cases, des réseaux sociaux, des aires d'autoroutes et bien d'autre chose imageant le délabrement de l'humanité.
Côté regrets : quelques longueurs et un nombre de suicide littéraire incalculable !
[ANNONCE] Vous avez tendance à vous sentir en décalage, le monde, les gens vous horripilent, votre verre a tendance à toucher le fond ? Il y a fort à parié que vous vous retrouverez dans ce livre et qu'en plus de ça, vous vous payerez une petite tranche de rire. A la votre !
« N'ayez pas peur du bonheur : il n'existe pas. »
PS : Bravo à Pierre Thyss, l'illustrateur de cette couverture super sympa !
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