Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
L'ivoire et les autres matières dures d'origine animale ont été des supports privilégiés de la création d'oeuvres d'art. Le musée du Louvre possède dans ce domaine des chefs-d'oeuvre qui forment l'essentiel de l'exposition, du Proche-Orient ancien à l'Égypte et à Rome. L'Occident médiéval, le monde de l'Islam et la plupart des civilisations des cinq continents ont également apprécié ces matières pour leur beauté et leur qualité et les ont largement utilisées pour des réalisations religieuses aussi bien que profanes.
Les techniques du travail de l'ivoire d'éléphant et de son décor n'ont pas été modifiées pendant l'Antiquité tardive. Mais d'autres utilisations de ce matériau ont alors été mises au point ; les tronçons de défenses, par exemple, servaient pour la confection de pyxides, utiles à la liturgie chrétienne.
Le Moyen Age a connu quelques grands moment du travail de l'ivoire. A Byzance, des ateliers, ont produit des oeuvres religieuses et profanes d'un extrême raffinement. Au même moment, l'activité des ateliers islamiques d'Espagne a donné naissance à des oeuvres d'une qualité exceptionnelle, où l'on note souvent, comme à Byzance, l'usage du trépan. En Occident, l'entourage des souverains carolingiens fut un milieu très favorable au travail des ivoiriers. Pourtant, dès la seconde moitié du IXe siècle, la pénurie en ivoire d'éléphant a entraîné l'utilisation d'autres matériaux -ivoire de morse, os de cétacé, os, bois de cervidé - même pour des oeuvres de premier plan.
La période gothique voit le triomphe de l'ivoirerie parisienne : l'abondance retrouvée de l'ivoire d'éléphant a favorisé la création d'une étonnante diversité de pièces (coffrets, valves de miroir, tablettes à écrire, gravoirs, manches de couteaux) et surtout de grandes statuettes, souvent rehaussées d'une délicate polychromie, parmi lesquelles domine l'image de la Vierge à l'Enfant.
Du XVIe au XIXe siècle, l'ivoire d'éléphant était suffisamment disponible pour que les ivoiriers, laissent libre cours à leur virtuosité. A la fin du XIXe siècle, un renouveau d'intérêt pour l'ivoire a encore fait naître d'étonnants chefs-d'oeuvre. Ainsi les ivoires, de la plus haute antiquité aux temps modernes, à travers des techniques à la fois pérennes et diversifiées, ont-ils permis les plus belles expressions artistiques.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement