Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
« J'ignorais que le musicien venait de tomber dans le cercle magique annoncé quelques minutes plus tôt par le renard, qu'il s'agirait d'un bizarre roman d'amour, qu'il en serait le personnage, et qu'avec le renard ça m'en ferait deux, et que jusqu'à la fin je ne saurais pas lequel des deux j'allais aimer le plus. »
Un soir de première neige, loin de tout, une vieille romancière enracinée dans sa forêt reçoit la visite d'un pianiste, voyageur planétaire, connu pour ses interprétations de Jean-Sébastien Bach. Ils ne s'étaient jamais vus. Il était prévu qu'il ne resterait qu'un soir, mais la romancière n'a pas du tout envie de le laisser repartir. Comme la neige n'en finit pas de tomber et qu'il y a un Steinway sur place, elle va le séquestrer dix jours et onze nuits. Captivée par ce personnage, et même troublée, le soir du troisième jour, elle ajoute quelques gouttes de plus au somnifère qu'il lui demande pour se remettre de son décalage horaire.
On n'est pas loin du roman de Kawabata, Les belles endormies. Le thème du désir et de la viellesse est ici abordé, mais de façon inversée, et c'est sans doute un peu plus dérangeant : il ne s'agit pas d'un vieil homme qui entre dans le lit de jeunes beautés endormies, mais d'une femme vieille qui s'assoit au bord du lit d'un homme qu'elle a endormi, plus jeune qu'elle, et très beau.
Le même soir que le pianiste était arrivé un petit renard en très mauvaise forme. La romancière le soigne. Elle le sauve. Observer chaque soir cet extraordinaire petit renard devient une sorte de rite, et les rites, se dit-elle, sont là pour remetter de l'ordre dans le monde.
Il est donc question de soigner le monde, grâce à un pianiste et grâce à un renard. Et il est aussi question de deux amours. Un du jour, un de la nuit. L'un venu du dehors, apportant sa vie concrète, terrestre et menacée. L'autre, on dirait, venu de derrière la mort, nous assurant que tout a déjà eu lieu. Les horreurs ont été lavées à grande eau. Le monde resplendit.
Dans ce nouveau roman, on retrouve l’univers de l’autrice. Elle vit dans une maison au milieu de la nature. Elle nourrit un renard tous les soirs. Elle s’émerveille de pouvoir observer cet animal. Elle écrit sur les sons. Les onomatopées sont très présentes. Il y a par exemple les différents sons produits par la neige à différents états. Elle nomme les émotions provoquées par la musique, très présente également.
Et puis un jour, un pianiste renommé répond à son invitation et séjourne chez elle. La neige le contraint à rester plus longtemps que prévu. Une ambiance étrange s’installe, une sorte de huis clos. Elle éprouve un sentiment amoureux mais elle ne sait pas si c’est pour ce musicien, plus jeune qu’elle, ou pour le renard. Elle nous livre ses pensées, sa sensibilité de femme. Elle est intimement liée à la nature. Elle évoque aussi la vieillesse et la solitude.
J’aime la façon dont elle parle de la nature, et de bien d’autres sujets d’ailleurs, sa poésie aussi. Mais j’avoue avoir préféré son précédent livre à celui-ci. Je ne suis pas totalement entrée dans l’histoire.
Personnages originaux pour ce roman à l’ambiance étrange : la neige, un renard, un pianiste séquestré et la narratrice, chef d’orchestre de ce récit où le silence et la musique se partagent la vedette.
Elle, la narratrice, habite une maison isolée à l’orée d’une forêt. Petit prince de son royaume, elle convie à sa table, un renard qui se laisse séduire par les offrandes comestibles qu’elle lui dépose.
La rencontre avec le pianiste est des plus improbables et pourtant celui-ci deviendra l’hôte involontaire, prisonnier d’un décor qui rend les routes impraticables.
Beaucoup de musique, bien sûr, plus évoquée que ressentie, les allusions se limitant à citer les titres des oeuvres.
Ce récit tient plus d’un journal de bord d’un épisode à la limite du rêve et du fantasme qu’un véritable roman. On ressent la profonde nature artistique de l’autrice, amoureuse des mots et du langage, qu’il soit écrit ou musical.
Je suis cependant restée un peu à distance de ce récit dont le symbolisme m’a un peu échappé.
Merci aux éditions Grasset pour l’envoi de ce service de presse numérique via NetGalley France. Cette chronique n’engage que moi.
224 pages Grasset 21 août 2024
#Ilneigesurlepianiste #NetGalleyFrance
Deux ans après Un chien à ma table, Prix Femina 2022, avec Il neige sur le pianiste, Claudie Hunzinger nous plonge dans une nouvelle variation autour de ce même lieu, cet endroit magique, cette maison isolée en bordure de la forêt vosgienne, cette forêt sanctuarisée après le massacre de 14/18 mais qui s’est remise à hurler avec l’abattage de ses résineux, présage d’un désastre en route ?
On retrouve des personnages familiers, la narratrice qui ressemble beaucoup à l’autrice, une écrivaine un peu âgée et son compagnon un peu moins présent cette fois. Toujours en symbiose avec la nature, elle passe ses soirées à écouter ses murmures et craquements, tentant d’en reproduire les langages, comme celui du vent ou de la neige, le plus finement et fidèlement possible sous forme d’onomatopées ou de successions de consonnes et voyelles.
Un soir de première neige, vont faire irruption dans sa vie, un pianiste de classe internationale et la visite opportune d’un renardeau affaibli, moteur de l’histoire.
Ce célèbre concertiste qu’elle n’a jamais rencontré, elle le connaît par le biais d’une amie qui avait offert à ce dernier, son professeur de musique, un des romans de l’écrivaine, et, depuis, quelques mails seulement avaient été échangés…
Le pianiste, un immense interprète de Jean-Sébastien Bach ne pense rester qu’une nuit. Mais la romancière ne l’entend pas de cette oreille et germe dans son esprit l’idée de le « séquestrer ».
Elle va faire alors alliance avec les éléments, la neige devenant son alliée.
La présence d’un piano, un Steinway, dans la maison contribuera à retenir le concertiste sur place.
Ce ne seront pas 48 H comme prévu au départ qu’il restera mais dix jours et onze nuits !
Durant tout ce temps, la romancière va examiner avec attention ce personnage assez mystérieux, éternel exilé et apatride : « Il s’était exilé dans la musique. Elle était devenue sa terre d’accueil ».
J’ai été captivée par la complicité qui va peu à peu naître entre les deux protagonistes, une complicité certes, très à distance et ce, malgré une totale opposition entre eux. En effet, la narratrice n’a jamais quitté sa forêt, attirée par la sauvagerie et le pianiste, ce citadin, lui, n’arrête pas de faire le tour du monde, chacun enviant peut-être un peu la vie de l’autre. Entre eux deux, l’arrivée du renardeau !
Elle devine cependant qu’elle est en face d’un être romanesque et que, d’une certaine manière, ils ne sont pas si éloignés que cela l’un de l’autre, des réminiscences du passé surgissent, des souvenirs d’enfance, d’exil…
J’ai particulièrement savouré ce lien avec la nature qu’entretient avec constance et tellement de sensibilité et d’humanité Claudie Hunzinger.
Son face à face quotidien à travers une vitre avec ce renardeau qu’elle va sauver et à qui elle concocte chaque jour un repas délicieux servi dans sa plus belle vaisselle est absolument magique. Et quelle plus belle preuve d’amour et de respect de la vie sauvage que de lui enjoindre de ne pas revenir en rétrécissant ses repas, afin de ne pas l’inciter à la reconnaissance, à l’attachement.
Quand on a fait connaissance avec cette artiste plasticienne et écrivaine qu’est Claudie Hunzinger, c’est toujours un extrême et réel plaisir de la retrouver dans un nouveau roman. C’est entrer dans un univers sonore à la mélodie parfaite où tous les sens sont en éveil et dans lequel la nature de plus en plus menacée occupe une place prépondérante criant sa douleur à qui veut bien l’entendre et Claudie Hunzinger la discerne clairement et nous la fait ressentir avec talent.
Roman parfois aux allures un peu délirantes, roman sur la solitude, sur la fragilité et la menace qui pèsent sur chacun, avec cette leçon de vie, ce message : « Ne jamais avoir de maître. Rester intraitable. Vivant ! »
Avoir rencontré cette brillante autrice aux Correspondances de Manosque 2024 a été pour moi la consécration de mon admiration pour ses écrits en totale adéquation avec la vie qu’elle mène depuis des décennies à Bambois.
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/10/claudie-hunzinger-il-neige-sur-le-pianiste.html
Une femme âgée, qui vit dans une maison isolée dans la forêt vosgienne, s’éprend d’un renard, flèche rousse flamboyante entraperçue au coin de sa terrasse. Elle l’attire à elle, sans cependant vouloir l’apprivoiser, en lui déposant chaque soir un peu de nourriture. Elle instaure ainsi une routine, comme un rituel qui viendrait remettre un peu d’ordre dans ce monde au bord du chaos.
Un jour, elle invite chez elle un pianiste, jeune virtuose qui parcourt la planète entre hôtels et salles de concert prestigieuses. Il est prévu qu’il passe une nuit chez elle, mais une neige complice s’invite elle aussi, et finalement il en passera dix, de nuits, bon gré mal gré, le désagrément de ce contretemps étant compensé par la présence d’un piano au grenier et le désir à peine voilé du pianiste de souffler au milieu de sa vie remplie de trépidations mais pas forcément de sens.
Le temps s’écoule alors entre contemplations, conversations légères mais profondes (ou l’inverse), arpèges et marches dans la neige. La femme âgée s’éprend du pianiste, aussi, mais elle est raisonnable et retient les avances qu’elle fantasme, et puis surtout cet homme introverti est probablement très loin de ressentir la même chose.
Il y a dans ce livre de la poésie, la beauté de la Nature toujours plus menacée par l’Homme, celle de la musique, le calme, la conscience aiguë de l’âge et du temps qui passe et dont on voudrait suspendre le cours, la vie qu’on voudrait vivre intense jusqu’au bout, en harmonie avec le vivant mais pas forcément avec la « civilisation ». Et un peu plus loin, à la lisière de la forêt toujours plus réduite, il y a le désordre autodestructeur du monde.
C’est beau et poétique, (autobiographique?), parfois un brin espiègle ou pathétique, c’est plein de pureté et de joie de vivre entremêlées de mélancolie. Mais il y a un je-ne-sais-quoi qui fait que je ne comprends pas vraiment où mène cette histoire, et que je passe un peu à côté.
En partenariat avec les éditions Grasset via Netgalley.
#Ilneigesurlepianiste #NetGalleyFrance
Ce roman de Claudie Hunzinger « Il neige sur le pianiste », que je pense un peu autobiographique, nous procure beaucoup de sympathie par sa poésie et son côté « nature writing » aux descriptions de qualité. Par contre je suis moins fan de la rencontre avec le pianiste, de la quête de l’auteur à vouloir comprendre sa « vérité intérieure », je m’y suis égaré quelque peu.
Une vieille dame vit isolée dans une maison proche de la forêt dans les Vosges alsaciennes. Notre héroïne est une contemplative de la nature, elle la vit, elle fait un tout avec elle. Un brin d’herbe, un caillou, une feuille, prend vie, un insecte, un oiseau, devient son interlocuteur, tous ont un langage, un cri. Elle leur adresse parfois des prières à exaucer, comme elle le ferait à un Dieu.
Un jour derrière la baie vitrée de sa maison, elle aperçoit le passage furtif d’un renard. Sans vouloir l’apprivoiser pour conserver son état sauvage, elle commence chaque soir à lui poser de la nourriture, mais se réfugie bien vite derrière la vitre et attend sa venue, aussi intimidée que la bête. Un rituel s’organise et elle voit un signe, quand un jour, notre renard fait le tour de la maison comme s’il avait voulu former un cœur.
La vieille dame est écrivaine, son amie Ysé offre ses romans à son professeur de musique, un jeune pianiste. Afin de faire un break, elle invite ce dernier à venir passer quelques jours dans son havre de paix. Une tempête de neige opportune bloque le musicien, les deux protagonistes vont pouvoir mieux se découvrir. Notre vieille dame renait et, s’il n’y avait l’âge, tombe amoureuse du jeune homme.
Sa vie s’éclaire de nouveau, transcendée par ses sentiments exacerbés pour le pianiste et l’animal roux.
La passion, comme source de vie, comme moteur d’existence, est omniprésente dans ce roman. Il pose, également, le débat sur les amours trans générationnels, lui au printemps elle en hiver, et je ne peux m’empêcher de penser à la très belle chanson de Serge Reggiani « Il suffirait de presque rien » :
Il suffirait de presque rien
Pourtant personne tu le sais bien
Ne repasse par sa jeunesse
Ne sois pas stupide et comprends
Si j'avais comme toi 20 ans
Je te couvrirais de promesses
Je remercie les Editions Grasset de m’avoir permis cette lecture.
Son acmé du crépuscule
Je suis tombée en amour pour Claudie Hunzinger dès la lecture de Bambois, il y a déjà un demi-siècle.
Depuis je la lis car elle incarne pour moi la femme et la liberté. J’aime ses maisons qui permettent de vivre la nature en son cœur, son observation inlassable et fine de la beauté de la nature.
Pour cela il lui a fallu s’en donner les moyens et se retrousser les manches. C’est savoir contempler des splendeurs mais aussi agir dès que c’est possible pour aider, soigner et perpétuer.
Dans cet opus c’est un renardeau qui a besoin d’aide, petit sauvage qui sait accepter la main tendue sous forme d’assiettes garnies afin qu’il se refasse la cerise.
La narratrice nous parle aussi des liens qu’elle entretient même si son habitat est loin de tout.
Au cœur de la nature vivre et s’émerveiller de tout, c’est aiguiser son animalité et savoir y poser des mots.
« Ceux qui ne veulent pas tuer n’ont pas fini de soigner le monde autour d’eux, c’est comme ça. Il faut nous y faire. »
Dans son crépuscule, elle ne veut renoncer à rien, après son petit fiancé sauvage, elle va capturer un fiancé plus charnel, un pianiste tombé du ciel avec les premiers flocons de février.
C’est un homme de cendres, grand pianiste enfermé dans ce rôle, qui a du mal a trouvé sa place dans le monde mais qui va trouver sa place dans cette maison.
La mutine va s’interroger dès l’arrivée de cet homme chez elle :
« La neige et moi nous allons le séquestrer » mais comment ?
Car c’est une femme et elle le sera jusqu’à son dernier jour. Mais à cet instant son cœur lui murmure qu’elle n’a pas de temps à perdre.
Le monde tel qu’il courre ne lui convient pas, ses voyages en train lui montre qu’elle fait partie d’une espèce en voie de disparition.
« Puis, dehors, ont à nouveau surgi des prairies, mais d’une autre espèce, plus vastes, et des chemins plus larges, et j’étais la seule à mettre le nez à la vitre, et quand je détournais un peu la tête de la vitre pour revenir à l’intérieur de la voiture 3, place 87, et que j’observais cet autre spectacle que vous offre le TGV, mes semblables, pas un seul ne me regardais ou croisait mon regard. Je n’existais pas, pas plus que le dehors n’existait. »
Dans son écriture il y a l’aisance de celle qui est nourrit par une vie ancrée dans cette nature riche, généreuse qui donne tout à celle qui sait voir.
Il y a aussi cette musicalité pas seulement parce que le sujet est pianiste, car les sons elle les connait, leur donne vie, la neige n’est pas silence, c’est une parenthèse feutrée.
Toute sa vie elle a fait des découvertes, elles sont multiples, elles s’entrecroisent pour faire fondation.
Il y a en elle ce mouvement qui signifie que Claudie Hunzinger n’en a pas fini d’apprivoiser la vie par cette nature fascinante et de se fondre en elle.
« Vite amoureuse de tout ce qui se manifeste. J’appelle ça des épiphanies. Au fond je ne vis que pour ça, les épiphanies. En ce moment, je suis amoureuse d’un renard. »
Ce qui est saisi dans ce livre c’est un moment suspendu, une danse muette entre un homme et une femme qui ont aboli les frontières, c’est beau, fort comme la vie.
C’est aussi insaisissable et me fait penser à ces enfants qui emmitouflés découvrant la neige pour la première fois, tête au ciel, bec ouvert veulent saisir les flocons de neige.
C’est un tout qui se révèle dans une écriture somptueuse, poétique, charnelle et sensuelle, en un mot vivante.
La femme est là :
« Il reste aussi l’insoumission. Si on ne se soumet à rien ni à personne, il reste l’expérience vécue. Personnelle. Il reste la singularité d’un individu semblable à nul autre dans sa solitude effrayante et exquise. Il reste la solitude. »
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2024/09/01/il-neige-sur-le-pianiste/
Je ne connaissais avant d’ouvrir ce livre Claudie Hunzinger que de nom et j’ai eu infiniment de plaisir à découvrir son univers et sa plume avec ce joli roman qui commence d’une façon aussi originale qu’inattendu. Un article paru dans Le Monde à la mort de Gina Lollobrigida relate un épisode méconnu des amateurs de cinéma hollywoodiens nous apprend qu’Howard Hughes, amateur de « bustes canon », la séquestra pendant plusieurs mois dans une chambre d’hôtel à Los Angeles avec un gorille à sa porte pour l’empêcher de sortir.
Le roman ne nous dit pas si la narratrice s’est inspirée de ce précédent pour retenir son hôte, un célèbre pianiste rencontré par l’intermédiaire d’une amie :
« Je devrais me sentir honteuse d’avoir compromis le départ d’un musicien aussi prestigieux en laissant mes phares allumés. Je ne suis pas loin de la grossièreté. Même de la délinquance. Mais après ces nuits de musique à veiller la forêt, je pense qu’il me le faut, ce garçon entièrement bourré de notes de musique. Et puis, l’air de la montagne lui fera du bien. La neige et moi, nous allons le séquestrer. »
Bon, ne nous emballons pas, nous ne sommes pas dans un thriller, encore moins chez Stephen King.
Non, ici, il n’est question de douceur, de montagnes enneigées, de Jean-Sébastien Bach pour rompre le silence absolu.
Ajoutez à tout cela un beau renard arrivé maigre et affamé un soir alors que la neige commence à tomber. Très vite conquis par les gourmandises qui lui sont réservées, il s’invite quotidiennement pour le plus grand bonheur de la maîtresse de maison.
Je ne voudrais pas oublier « le vieil amoureux », grand amateur de littérature qui traverse l’histoire silencieusement, comme un fantôme surgi du passé.
Je suis littéralement sous le charme de cette histoire, où tout est calme et simple.
Une femme, un homme, un renard, un vieil amoureux, un piano, la montagne en majesté qui se pare de blanc et la plume magistrale de Claudie Hunzinger…
Et si c’était ça le bonheur littéraire !
Merci aux Editions Grasset qui m’ont permis mon premier coup de cœur de la rentrée littéraire via NetGalley.
#Ilneigesurlepianiste #NetGalleyFrance
Beaucoup de sensibilité dans ce texte, mais également une certaine poésie et l'amour qui éclate dans des mots choisis, l'amour que l'on croyait interdit et qui vient bouleverser une femme, pas toute jeune, dans l'espoir de séduire et peut-être de ne pas mourir. C'est beau, fort, parfois sublime dans l'émotion et c'est aussi une belle leçon de musique.
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