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I watch that worlds pass by

Couverture du livre « I watch that worlds pass by » de Cao Fei aux éditions Snoeck
  • Date de parution :
  • Editeur : Snoeck
  • EAN : 9783864421488
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Dans l'interview par Hans Ulrich Obrist qui accompagne cette première publication européenne d'envergure consacrée à son oeuvre, l'artiste née en 1978 à Guangzhou, dans le Sud de la Chine, esquisse souverainement les conditions dans lesquelles son travail a vu le jour et les conditions... Voir plus

Dans l'interview par Hans Ulrich Obrist qui accompagne cette première publication européenne d'envergure consacrée à son oeuvre, l'artiste née en 1978 à Guangzhou, dans le Sud de la Chine, esquisse souverainement les conditions dans lesquelles son travail a vu le jour et les conditions préalables à sa perception. Fille d'un sculpteur, elle a accompagné son père, qui possédait le privilège de travailler à Hong-Kong et de toujours pouvoir y revenir, dans ses voyages, développant très tôt un intérêt fondamental pour la culture (pop) occidentale et apprenant à connaître les manières de voir correspondantes. Par la suite, pendant ses études d'art et de cinéma, elle a longtemps laissé en suspens la question de la voie qu'elle allait bien pouvoir prendre, ce dont témoigne encore le caractère hybride de ses créations. L'ouvrage est centré sur trois de ses réalisations complexes, à la composition autant sculpturale que cinématographique. Sur le plan formel, Cao Fei y plonge dans l'univers en ligne des avatars et des pop-starlettes et dans l'univers cinématographique des zombies et des modèles qui continuent de diffuser un certain romantisme tels qu'on les connaît du monde ferroviaire. Parfois produit de plusieurs années, on obtient l'image d'un monde clos à fort potentiel critique - notamment dans « La Town » où les personnages en plastique sont jetés d'un incendie catastrophique à l'autre dans des maquettes minutieusement construites ; ou dans « Haze and Fog » où les morts et les vivants se partagent une ville, New Beijing ; ou encore dans « RMB City », un « Second World » d'éléments de décor artistiques habité par des avatars et traversé notamment par une représentation de Marx qui passe en dansant. Suite à ses invitations à de nombreuses biennales, dont la dernière à Venise en 2015, le travail de Cao Fei a suscité un vif intérêt et incarne désormais le renouveau d'un art chinois jeune et transnational - sans doute aussi parce que son regard sur les molochs qui personnifient les villes chinoises coïncide avec la vision de l'avenir des sociétés occidentales.

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