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Dans son livre La Nature assassinée, Bill McKibben avait été l'un des premiers à alerter sur les changements climatiques. Trente ans après, le chercheur fait un bilan de la situation et montre que le danger est plus vaste.
Dans une première partie («Un jeu planétaire »), il fait un état des lieux de l'état de la planète et des menaces auxquelles nous sommes confrontés. Chaque thèse se fonde sur des rapports scientifiques et est illustrée de nombreux exemples (la mort des forêts avec les cèdres du Liban agonisant, le drame des énergies fossiles et son combat contre l'oléoduc et l'exploitation des sables bitumeux au Canada, les sécheresses qui réduisent à néant l'économie des pays déjà pauvres comme Porto Rico, etc).
Dans une seconde partie (« Folie technologique»), McKibben s'intéresse, après les menaces environnementales, à celles liées aux progrès techniques. Il s'attache à démontrer que si les changements climatiques réduisent l'espace où notre civilisation peut exister, les nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle et la robotique menacent de faire disparaître la diversité humaine. Cependant loin d'être défaitiste, en s'appuyant sur son expérience au sein de 350.org, l'auteur offre dans une dernière partie (« Une dernière chance») des pistes pour sauver non seulement notre planète mais aussi la vie humaine.
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