Edith Hope, l'héroïne d'Hôtel du Lac, a encouru la disgrâce de ses proches.
Aussi l'ont-ils condamnée à faire pénitence sur les bords du lac de Genève. Elle devra y demeurer aussi longtemps qu'elle n'aura pas retrouvé la "raison". Son crime ? Hôtel du Lac va nous le révéler. Touche par touche, l'histoire s'ébauche sur le camaïeu en grisaille des brouillards vaudois...
Hôtel du Lac a reçu, en 1984, le Booker Prize, le plus important prix littéraire britannique.
Une femme, autrice sous nom de plume, arrive dans un hôtel morne. Il s'est passé quelque chose de déplacé dans sa vie.
Elle doit se faire oublier. Autour d'elle, des femmes, des caractères, de l'ennui.
Elle fera, en une quinzaine de jours, une introspection profonde de sa vie et de futurs probables.
J'avais un peu peur de m'ennuyer, je ne savait pas trop à quoi m'attendre de cet "Hôtel du lac" d'Anita Brookner, m'y suis lancée et j'ai apprécié cette écriture un peu fanée. Car ce roman a vieilli. Ses considérations sont dépassées. Malgré cela, j'ai pris du plaisir à le lire, il y a beaucoup d'ironie dans la plume de Brookner. Et un pessimisme optimiste que je ne pouvais qu'apprécier.
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