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Horace Finaly, banquier : (1871-1945)

Couverture du livre « Horace Finaly, banquier : (1871-1945) » de Eric Bussiere aux éditions Fayard
  • Date de parution :
  • Editeur : Fayard
  • EAN : 9782213596723
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Horace Finaly. Un nom de banquier qui eut son heure de gloire aux temps du Cartel des gauches ou du Front populaire. Un personnage de littérature aussi à travers Giraudoux dans Bella ou Proust dans la Recherche.Ce grand brasseur d'affaires réunit en sa personne toutes les complexités d'une... Voir plus

Horace Finaly. Un nom de banquier qui eut son heure de gloire aux temps du Cartel des gauches ou du Front populaire. Un personnage de littérature aussi à travers Giraudoux dans Bella ou Proust dans la Recherche.Ce grand brasseur d'affaires réunit en sa personne toutes les complexités d'une époque riche des tensions et transformations qui ont accompagné la naissance de la France du XXe siècle. A la fois proche du modèle du banquier privé millionnaire et de celui des managers de notre temps, il mobilise à la tête de la célébrissime Banque de Paris et des Pays-Bas des moyens d'influence et d'action qui le placent au carrefour des principales instances de décision de la France de l'entre-deux-guerres. Qu'il s'agisse de l'avenir du franc, de choix de stratégie industrielle, de grande politique internationale voire de politique intérieure, Horace Finaly s'imposa comme l'un des interlocuteurs les plus écoutés d'Edouard Herriot, de Paul Painlevé, de Raymond Poincaré ou de Philippe Berthelot.Mais le souci dynastique ou l'attrait pour la richesse lui furent complètement étrangers tandis que sa formation, ses amitiés de jeunesse et son goût pour la littérature auraient pu l'attirer vers un tout autre destin. L'unité du personnage réside sans doute dans l'adhésion profonde du jeune homme qu'il était au temps de l'affaire Dreyfus à la culture et aux valeurs de la France républicaine. C'est ce choix délibéré qui lui fit gagner l'estime et l'amitié de la génération de nouveaux talents littéraires qui marquèrent le tournant du siècle. Il détermina ensuite les grandes options prises à la tête de sa banque afin de promouvoir les intérêts du pays au lendemain de la Grande Guerre et l'appui aux hommes politiques qui incarnaient le mieux les convictions qui étaient les siennes.Eric Bussière est professeur d'histoire contemporaine à l'université d'Artois. Spécialiste d'histoire des relations économiques internationales et d'histoire des banques, il a publié ces dernières années La France, la Belgique et l'organisation économique de l'Europe, 1918-1935 (1992) et Paribas, l'Europe et le monde (1992).

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