"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Vous prenez le métro ? Vous avez sans doute vu le travail d'Airwan Isle dans une station, sur les affiches de publicité. Sa signature : une étoile à cinq branches.
Le travail de cet artiste se dessine aux pastels à l'huile, ce qui est assez rare, sur des supports aussi différents que peuvent l'être des affiches de pub, des tee-shirts, des halls d'immeubles de bureau...créant un monde poétique et décalé.
Aussi universel que terre à terre, éphémère que contemporain, son travail ne veut pas graver et abimer les murs de la ville mais bien au contraire émerveiller, faire rêver un instant et donner le sourire aux passants.
Reconnu à New-York où il a exposé, par Jean-Charles de Castelbajac ou des sociétés qui l'ont fait travailler, habité par la Chine où il a séjourné et étudié la calligraphie, ému par les grottes de Lascaux, c'est en France qu'il compose et dessine.
Les poches toujours pleines de crayons gras, il s'inspire de la réalité pour nous entraîner dans son imaginaire.
Airwan Isle de Beauchaine, diplômé des Beaux-Arts de Paris s'exprime dans la rue, préférant les affiches publicitaires. Le métro parisien est l'un de ses terrains de chasse favoris, mais il ne se refuse aucun espace qui lui plaît. Internationalement connu et reconnu, il travaille essentiellement à Paris.
Ce livre montre certaines de ses œuvres éphémères, photographiées par Guillaume Brachon et par Airwan Isle lui-même.
Personnellement, je ne connais pas du tout l'artiste, j'aime bien ce que je vois parfois sur les murs, j'ai beaucoup aimé le travail de JR et Agnès Varda vu dans Visages, villages et Ernest Pignon Ernest est un artiste que j'ai découvert dans divers reportages et dont le travail me plaît. Dans d'autres genres, les murs de Nantes, les piles de certains ponts urbains sont souvent graffés de belle manière.
Airwan Isle procède par traits fragiles, fins et profite des détails des affiches pour apposer son sens du surréalisme, de l'absurde et y ajoute une touche d'humanité indéniable. Son dessin de visage est quasiment toujours le même et souvent un détail ajouté par lui-même ou trouvé sur l'affiche et dont il se sert en change l'expression qui peut varier du tout au tout. Beaucoup d'humour, de poésie et parfois de grandes questions existentielles. Et parfois il suffit de regarder et de trouver ça beau, ça peut suffire.
D’abord il y a le papier, comme un joli papier recyclé qui donne tout de suite envie de tourner les pages,
Ensuite vient la rencontre avec Airwan Isle de Beauchaine, cet artiste de Street-Art dont les motifs au pastel éclairent régulièrement les quais du métro.
Enfin, découvrir les visages, les traits, noir et blanc ou couleurs, les affiches revisitées, les dessins spontanés, et ce style que l’on retrouve à chaque page, que l’on a vu mainte fois dans les couloirs du métro parisien (oui, je sais, je vous parle souvent de Paris, sans doute parce que j’y suis très souvent ?). Et donc ce style, qui dit, qui trace, coloré, vif, incisif, témoin d’un art aussi éphémère qu’actuel.
lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/10/13/groove-airwan-isle-de-beauchaine/
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