Les conducteurs de deux-roues motorisés représentent aujourd'hui près d'une personne décédée sur quatre dans les accidents de la circulation routière (contre une sur dix il y a dix ans) et le nombre de blessés graves, cyclomotoristes ou motards, est désormais supérieur à celui des automobilistes.
Ce constat préoccupant a conduit les pouvoirs publics à s'interroger sur les causes de cette situation et les moyens dý remédier.
Il a donc été demandé au préfet Régis Guyot, au titre de son expérience reconnue en matière de sécurité routière de réunir un groupe de travail afin de proposer, cette fois-ci, des "gisements" de vies à épargner et de blessés à éviter- plus ou moins facile à évaluer - plus spécifiquement orientés vers les deux-roues motorisés.
Au terme de leurs investigations le groupe de travail a mis l'accent sur les "gisements" suivants :
- développement d'un contrôle-sanction automatisé (CSA), radars mis en place en octobre 2003, également dissuasif pour le conducteur d'un deux-roues motorisé et pour l'automobiliste ;
- amélioration de la détectabilité ;
- réduction de la sur-vulnérabilité ;
- interventions sur les infrastructures routières ;
- traitement des obstacles fixes hors agglomération, action auprès des conducteurs novices.
D'autres recherches complémentaires ont été menées sur les conséquences à tirer en termes de santé publique. Une bibliographie sélective accompagne chacun des chapitres.
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