"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec ses boucles dorées, son corps souple, sa peau de nacre, sa grâce éthérée, elle illumine les oeuvres des maîtres du Quattrocento, Pollaiolo, Ghirlandaio, Piero di Cosimo ou Léonard de Vinci. Les hommes, depuis, n'ont cessé de rêver d'elle. Singulièrement moderne, elle est encore, par-delà les siècles, la plus belle fille du monde. C'est son roman que raconte Florentine. Simonetta découvre Florence à seize ans, en épousant Marco Vespucci, cousin d'Amerigo, le célèbre navigateur florentin. Sur cette ville flamboyante, novatrice, excitante, où artistes et mécènes, humanistes et poètes ont tous vingt ans, elle ouvre ses longs yeux verts. Adulée, courtisée, elle est la Vénus de toutes les fêtes et de toutes les joutes. Du plus modeste au plus illustre, les Florentins en sont fous. Au premier rang de ses adorateurs, deux frères complices et rivaux, les Médicis, Laurent le Magnifique et Julien, son cadet. Une passion explose entre le Prince et la Muse qui connaîtront huit années d'amours partagées, bien qu'âprement entravées, dans la ville la plus libre d'Italie. Au moment où tout paraît enfin possible, le destin les frappe tous deux, à deux années d'intervalle, un fatal 26 avril. C'était il y a cinq siècles.
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