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Fin de la parenthèse

Couverture du livre « Fin de la parenthèse » de Joann Sfar aux éditions Rue De Sevres
Résumé:

Un vibrant hommage à Dali et aux arts.

Seabearstein met fin à son exil d'artiste maudit pour participer à une expérience artistique hors normes. L'art étant à ses yeux la seule issue possible pour une société en prise avec un obscurantisme croissant, le peintre est chargé de réveiller le seul... Voir plus

Un vibrant hommage à Dali et aux arts.

Seabearstein met fin à son exil d'artiste maudit pour participer à une expérience artistique hors normes. L'art étant à ses yeux la seule issue possible pour une société en prise avec un obscurantisme croissant, le peintre est chargé de réveiller le seul prophète non-religieux possible, qui n'est autre que Salvador Dali, maintenu cryogénisé à Paris. Il devra pour cela invoquer son esprit grâce aux mises en scènes de quatre modèles de haute couture qui recomposent des tableaux de Dali. Coupés de toute communication avec le monde extérieur, ils embarquent pour un trip mystique et philosophique totalement inédit.

Sauront-ils faire renaître l'esprit du peintre surréaliste ? Et s'ils y parviennent, que pourront la culture, la connaissance et l'amour dans un monde chahuté ? Questions d'autant plus fondamentales que notre héros sera, à l'issue de cette parenthèse, confronté à une réalité violente.

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Avis (3)

  • Un peu conceptuel quand même...
    J'ai trouvé l'idee évoquée intéressante, à la hauteur de la folie de Dali. Sfar a t'il vécu lui même l'experience ? Ou pas ?
    On le reconnaît dans l'avion qui ramène Seaberstein en France, pour mieux laisser planer le doute ? Pas clair, mais finalement ça...
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    Un peu conceptuel quand même...
    J'ai trouvé l'idee évoquée intéressante, à la hauteur de la folie de Dali. Sfar a t'il vécu lui même l'experience ? Ou pas ?
    On le reconnaît dans l'avion qui ramène Seaberstein en France, pour mieux laisser planer le doute ? Pas clair, mais finalement ça n'apporte rien de le savoir. Vilain défaut, la curiosité.

    J'avoue avoir été touché par le contraste entre l'atrocité des attentats du Bataclan (évoqués en filigrane) et cette expérience un peu poetico-spirituelle, je ne trouve pas vraiment d'autre terme. Les opiacées ont un peu aidé aussi.
    Ces quatre jeunes femmes rentrent dans le jeu de l'artiste, mais finissent aussi par mener leur barque.

    Alors, ...
    Je ne peux pas vraiment dire que ça m'ait plu. Un peu trop barré pour moi.
    Je conseille vraiment d'autres albums de Sfar pour démarrer. Ce n'est clairement pas le plus facile d'accès. Il y a de quoi faire, entre les Chat du Rabbin, les petits et grands vampire, les Petrus Barbigère, les Donjons et j'en passe.

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  • Je ne connaissais pas Joann Sfar. J’ai voulu découvrir cet auteur à travers son travail en bande dessinée. Ma femme m’avait prévenu que le romancier était assez spécial, que je devrais me méfier, car le résultat ne me plairait sûrement pas. Réponse : elle avait raison. J’ai eu beaucoup de mal...
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    Je ne connaissais pas Joann Sfar. J’ai voulu découvrir cet auteur à travers son travail en bande dessinée. Ma femme m’avait prévenu que le romancier était assez spécial, que je devrais me méfier, car le résultat ne me plairait sûrement pas. Réponse : elle avait raison. J’ai eu beaucoup de mal lors de la lecture de cet album.

    L’histoire est assez plate. Il y a beaucoup de réflexions mystiques, philosophiques. Le scénario n’a parfois aucun sens, sans doute dû aux champignons hallucinogènes pris par les protagonistes. L’essentiel de l’histoire se déroule à huis-clos et les cinq personnages finissent par ne plus supporter cette situation. Je sais que c’est le scénario, mais il n’y a pratiquement que des scènes de nus. J’ai ressenti Seabearstein comme un véritable illuminé. Le récit est totalement surréaliste.

    Il y a aussi, dans les premières pages, une planche avec des dialogues en anglais, sans traduction. C’est dommage, car la compréhension n’est pas forcément à la portée du lecteur.

    Cet album est fait pour rendre hommage à Salvador Dali, mais en fin de compte, il n’est pas à la portée de tout le monde, et je crois bien que je suis passé à côté.

    http://www.aupresdeslivres.fr/Fin-de-la-parenthese-de-Joann-Sfar

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  • Une BD singulière qui pose la question de la place de l’art dans la vie, dans nos vies. Est-ce que l’art peut sauver le monde, Quelle place donner à la culture dans un monde où tout va mal, un monde où l’on saccage le patrimoine de l’humanité ? Ce que j’aime chez Joann Sfar c’est qu’il y a...
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    Une BD singulière qui pose la question de la place de l’art dans la vie, dans nos vies. Est-ce que l’art peut sauver le monde, Quelle place donner à la culture dans un monde où tout va mal, un monde où l’on saccage le patrimoine de l’humanité ? Ce que j’aime chez Joann Sfar c’est qu’il y a toujours plusieurs niveaux de lecture dans ses BD et surtout une dimension philosophique. Vous me direz quoi de plus normal pour ce titulaire d’une maîtrise mention très bien en philo.

    Je crois sincèrement que l’art peut nous sauver, nous rapprocher des autres et être un trait d’union entre des civilisations qui n’ont à priori rien à voir les unes avec les autres. Il peut aussi nous aider à accepter notre condition et nos petits tracas quotidiens. J’ai été intrigué par l’idée de départ, tout de même réveiller Dali ce n’est pas banal, être enfermé avec quatre superbes mannequins nues avec l’impossibilité de sortir pendant plusieurs jours, c’est encore moins banal. Le lecteur ne peut qu’avoir envie d’en savoir plus et de lire la suite. Cet hommage à Dali est très personnel et très originale, je n’ai pas adoré mais je n’ai pas détesté. Même quelques semaines après l’avoir lu, j’ai toujours un avis mitigé. On retrouve bien la touche du dessinateur mais la vue de ces mannequins décharnées m’a mise mal à l’aise. En revanche, j’ai bien aimé les reproductions Sfariennes des tableaux de Dali. Un bel album quand même car très soigné et très en adéquation avec l’actualité, mais il m’a manqué quelque chose pour que j’adhère complétement.

    VERDICT

    Ceux qui ont lu la précédente aventure du protagoniste aimeront et les fans de Sfar adhéreront totalement. Un album qui divisera on aime ou on aime pas, le mieux reste encore de le lire afin de se faire sa propre idée.

    https://revezlivres.wordpress.com/2016/12/16/fin-de-la-parenthese-joann-sfar/

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