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Fichte et l'ontologie

Couverture du livre « Fichte et l'ontologie » de Max Marcuzzi aux éditions Pu De Provence
Résumé:

On sait que, pour Kant, "le nom orgueilleux d'une ontologie, qui prétend donner des choses en général des connaissances synthétiques a priori [...] doit faire place au nom modeste d'une simple analytique de l'entendement pur". L'ontologie, comme pensée de l'être, doit-elle alors disparaître de... Voir plus

On sait que, pour Kant, "le nom orgueilleux d'une ontologie, qui prétend donner des choses en général des connaissances synthétiques a priori [...] doit faire place au nom modeste d'une simple analytique de l'entendement pur". L'ontologie, comme pensée de l'être, doit-elle alors disparaître de toute philosophie transcendantale ? Telle est la question qui anime ce volume, où sont proposés des regards croisés sur une possible "ontologie" fichtéenne.
Il en ressort la question du statut de l'absolu : faut-il s'y référer, ou peut-on s'en passer ? Et, corrélativement : quel degré de rupture Fichte veut-il instaurer entre métaphysique dogmatique et philosophie transcendantale ? Jusqu'à quel point celle-ci peut-elle se restreindre à ne déterminer que le savoir, sans devoir poser l'être sous la forme de Dieu ? On montre ici que pour Fichte, l'être et Dieu s'identifient, et l'ancienne métaphysique se réduit au binôme être/image.
Parce que l'être n'est chez Fichte rien de mort, mais vie et réalité dynamique, il est par soi créateur et mérite à ce titre d'être compris comme Dieu. Une simple reconduction de la pensée de Fichte à une métaphysique précritique manquerait donc l'essentiel de sa doctrine. C'est ce que veulent établir les études de ce volume.

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