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L'alpinisme féminin, minoritaire, est longtemps demeuré dans l'ombre des exploits masculins.
Pourtant les femmes sont présentes dès le début de ce sport et, outre les difficultés propres à la montagne, elles ont eu à en affronter bien d'autres : les préjugés, les conventions, les résistances des hommes, voire parfois leur sollicitude trop attentive envers le sexe supposé faible. l'écrivain agnès couzy, fille du grand alpiniste français jean couzy et elle-même alpiniste, dresse un magnifique tableau de l'alpinisme féminin à travers le portrait et l'histoire de dix-huit femmes remarquables.
Henriette d'angeville, la pionnière, qui gravit le mont blanc en 1838, ou la brillantissime grimpeuse et alpiniste catherine destivelle, mais aussi de moins connues comme la canadienne phyllis munday ou l'allemande eleonore noll. elles ont fréquenté tous les massifs, des montagnes du canada à l'himalaya ou aux alpes, et ont eu à faire face à des obstacles nombreux, parfois inattendus (comment, à la fin du xixe siècle, rentrer dignement au village quand on est " vêtue en homme " et qu'on a oublié sa robe au sommet ?).
Parmi ces dix-huit femmes, plusieurs ont payé le prix fort, trouvant la mort en montagne, comme claude kogan ou chantal mauduit. mais toutes, elles ont goûté la vie libre et sans entraves sur les sommets de la terre, le plaisir de grimper en tête de cordée ou en solitaire. doublement hors norme, par le choix d'un sport à part et le dépassement d'un cadre social convenu, ces femmes sont des personnages d'exception.
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