Chaque année révèle de nouveaux talents, confirme des auteurs attendus, promet de beaux succès. Devant cette pléthore de romans, il est nécessaire de s'arrêter sur certains afin de découvrir et de comprendre l'engouement qu'ils ont su susciter.
Un souffle parcourt l'espace inhospitalier des prairies vierges du Far-West, aux abords d'une ville naissante vers laquelle toutes les pistes convergent. C'est celui d'Eau-qui-court-sur-la plaine, une jeune Indienne dont tout le clan a été décimé, et qui, depuis, déploie ses talents de guérisseuse aussi bien au bénéfice des Blancs que des Indiens.
Elle rencontrera les frères Brad et Jeff traversant les grands espaces avec leur vieille mère mourante dans un chariot brinquebalant tiré par deux boeufs opiniâtres ; Gifford qui manque de mourir de la variole et qu'elle sauve in extremis ; Zébulon poursuivi par Elie dont il a dérobé la monture, Arcadia, la musicienne itinérante, qui s'est fait voler son archet par la bande de Quibble.
Et tant d'autres personnages, dont les destins singuliers, tels les fils entretissés d'une même pelote multicolore, composent une fresque sauvage où le mythe de l'Ouest américain, revisité avec audace et brio, s'offre comme un espace de partage encore poreux, ouvert à tous les trafics, à tous les transits, à toutes les itinérances.
Car ce western des origines, véritable épopée fondatrice, tantôt lyrique, dramatique ou burlesque, est d'abord une vibrante célébration des frontières mouvantes de l'imaginaire.
Chaque année révèle de nouveaux talents, confirme des auteurs attendus, promet de beaux succès. Devant cette pléthore de romans, il est nécessaire de s'arrêter sur certains afin de découvrir et de comprendre l'engouement qu'ils ont su susciter.
Remarquée par son roman Bastard Battle, Céline Minard explore divers univers et s'est déjà essayée à l'héroic fantasy, la science-fiction avec Le Dernier monde. Avec Faillir être flingué, elle aborde l'univers peu commun du western. Rencontre avec une auteure atypique.
L’idée a germé en juin : pourquoi lecteurs.com, qui compte plus de 200 000 dévoreurs de livres avertis, n’aurait pas son mot à dire sur la rentrée qui s’annonçait ? L’enthousiasme aidant, épicé d’un petit grain de folie, l’aventure a commencé. D’abord, un appel à candidature a été lancé via le site et les réseaux sociaux, qui a vu des réponses fuser sur-le-champ. Il a fallu être impitoyable pour sélectionner 21 participants parmi les passionnés.
Cet ouvrage a mon avis unique vaut moins pour l'histoire intrinsèque qui y est raconté que pour le style choisi.
Ce roman que nous appellerons chorale, met en scène de nombreux personnages tous aussi importants les uns que les autres. Il y a eau qui court dans la plaine mais également Silas le barbier, Brad, Jeff et Josh qui conduisent leur mère et grand-mère dans son dernier souffle, Nils Antulle et ses deux filles, Bird boisverd, Zébulon, Elie et ses chevaux, les indiens, les chinois, Sally la gérante du saloon, Gifford et ses dessins puis Arcadia la cantatrice au violon.
L'action se déroule dans une atmosphère et un décor de western. Ce sont les chemins croisés de tous ces personnages qui vont converger pour "inventer" une nouvelle ville et lutter contre le méchant de l'histoire nommé Quibble.
L'exercice de style est intéressant et intriguant cependant difficile à lire de façon continue. Des aller-retours sont quasiment obligatoires pour s'y retrouver. Autant chapitre par chapitre qu'au sein de l'histoire elle-même.
J'ai aimé cette lecture cependant elle mérite du temps et de l'attention. Ce n'est en aucun cas un plaisir gratuit.
C'est le seul livre que j'ai pu lire 2 fois et je le relirais encore avec plaisir.
Un coup de cœur cela ne s'explique pas...
Après un début chaotique et bringuebalant comme ces routes déformées sur lesquelles avancent le chariot de la famille, je me suis sentie perdue par le nombre de personnages et les anecdotes qui semblent avoir peu de lien entre elles. Et puis je me suis laissée prendre aux jeux des personnages, des différentes tribus, des alliances, des batailles.
Je me suis laissée imaginer ces grands espaces, l'aridité et la lumière.
Pour finir j'ai aimé cet univers tellement différent de ce que je lis d'habitude, il m'a rappelé les westerns regardés avec mon père quand j'étais enfant.
Je me suis sentie bien entre douceur et violence, lenteur et autres péripéties.
Je suis rentrée dans ce livre et je ne l'ai plus lâché;
Très beau et puissant western écrit.
Richesse des personnages et de l'histoire
Un western "français" plein de qualités : des personnages attachants, de l'humour, du sentiment, de l'originalité.
WAOUH !
Quel roman !! Vivant, vibrant, différent ! Une vraie belle histoire à la fois sauvage et poétique, brute et délicate, un souffle vrai, des pages que j'ai tournées sans m'en rendre compte !
Une vraie formidable épopée dans l'Ouest américain, au milieu de la prairie, des collines peuplées d'indiens, dans cette petite ville au milieu de nulle part où des hommes que le destin réunit se rejoignent, s'entraident, hésitent à s'entretuer, s'aiment et aiment.
Un vrai beau roman, avec une histoire qui tient la route, qui tient en haleine, qui donne à voir le choc des cultures, la peur, l'espoir. Le tout dosé de descriptions savamment travaillées où le souffle du vent dans les hautes herbes emporte les hommes, les chevaux, où les colts sont à portée de main et le verre de whisky servi au saloon ! Pas seulement un western à la John Wayne mais une atmosphère, une ouverture vers les grands espaces !
Mille bravos à Céline MINARD, elle m'a fait voyager, frissonner, rêver et franchement, c'est une prouesse ! J'aime cette littérature forte, chargée d'émotions et d'images et je me suis laissée entrainer par les destins de Brad, Josh, Jeffrey, Elie, Zébulon, Eau-qui-court-sur-la-plaine, Sally, ses filles de joie et les autres ;o)
Un western dans une forme du roman, voilà qui a de quoi surprendre tout amateur de ce genre cinématographique. En effet, comment rendre à l’écrit la dimension essentiellement visuelle d’un bon western, ses longs plans fixes sur le désert, la lenteur et le silence d’une action qui s’étire, dont l’intérêt de l’accomplissement effectif est subordonné à la beauté du processus ? Une Indienne solitaire aux pouvoirs mystérieux, des voleurs de diligence, quelques cow boys qui jouent leur monture aux dés, une prostituée un peu classe au grand cœur, et même une musicienne de saloon : la bonne vieille recette traditionnelle de grand-mère du western ne peut que fonctionner. C’est donc un échec. Les scènes de combat, longues et ennuyeuses, et les personnages stéréotypés du genre ne suffisent pas à faire un western convainquant. L’écriture prend son temps. L’action s’épuise dans ses démultiplications, et Céline Minard passe à côté de ce qui constitue l’intérêt du genre au cinéma : la peinture d’un paysage éblouissant, l’incroyable et magnifique sauvagerie du désert et des plaines du Far West, que les hommes s’évertuent à tenter de dompter. On tentera de se focaliser sur des détails, se raccrocher à quelques détails drôles, comme un duel pour une paire de bottes, ou à des portraits réussis, comme celui de Gifford, criminel devenu ermite. Mais rien à faire, les personnages se trainent, et nous aussi.
Un souffle extraordinaire traverse le roman de Cécile Mignard. J'avoue mon scepticisme premier : un western? en pleine rentrée littéraire 2013? En France? Et il y a eu aussi ce très beau film cette année, "The homesman" , vibrant de danger, de folie, de nature brute dans l'ouest américain des premiers pionniers. Et le livre Inter tout de même. Un condensé de vie. Passionnant.
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !