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Engrenages

Couverture du livre « Engrenages » de Eric Neirynck aux éditions Lilys
  • Date de parution :
  • Editeur : Lilys
  • EAN : 9782930848006
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Éric n'aime pas les psy et c'est pourtant au contact de l'une d'elles qu'il connaîtra ses plus grandes circonvolutions émotionnelles. Courte, trop courte, cette relation le conduira de Bruxelles à Paris où il tentera de trouver un sens à ce qu'il a vécu avec elle. Engrenages est plus qu'une... Voir plus

Éric n'aime pas les psy et c'est pourtant au contact de l'une d'elles qu'il connaîtra ses plus grandes circonvolutions émotionnelles. Courte, trop courte, cette relation le conduira de Bruxelles à Paris où il tentera de trouver un sens à ce qu'il a vécu avec elle. Engrenages est plus qu'une quête de reconnaissance, c'est la recherche de notre propre définition au travers des déboires de nos vies.

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Avis (2)

  • Eric Neirynck nous présente une nouvelle courte (66 pages) mais qui ne laisse pas indifférente. Une nouvelle très sombre où se mêle déception, excès, désespoir. D'amour aussi, enfin tout du moins de sa recherche, le personnage principal idéalise l'amour avec un Grand A !

    Eric est dépressif,...
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    Eric Neirynck nous présente une nouvelle courte (66 pages) mais qui ne laisse pas indifférente. Une nouvelle très sombre où se mêle déception, excès, désespoir. D'amour aussi, enfin tout du moins de sa recherche, le personnage principal idéalise l'amour avec un Grand A !

    Eric est dépressif, alcoolique, drogué. Tout est noirceur et abandon autour de lui . Si ami il a, on a le sentiment que tous l'ont abandonné, cela dit il ne souhaite pas vraiment être sauvé !Quoi que ...
    Le pire pour moi est la mort des autres, mort qui me rend fou, car faite de peur et d'égoïsme. On pleure sa solitude, son manque de l'autre, mais pas vraiment le ou la disparue, voilà pourquoi ma mort, je m'en fous.
    De rencontre en échec, de Bruxelles à Paris ...Rien n'y fait ... Malgré sa volonté de vivre la grande aventure, toutes ses expériences se terminent mal.

    Je ne pourrai pas dire que je n'aime la plume de l'auteur, car se serait totalement faux. Il a une très bonne narration et il joue avec les mots de façon très habile.

    Mais ce climat pesant, limite étouffant, ne m'a pas convenu. J'aime aussi avoir une véritable fin, ou tout du moins que je puisse m'en créer une ! Là, j'avoue que cela s'arrête comme cela a commencé. C'est plutôt un instant de vie qui est narré dans cette nouvelle alors que j'en attendais un dénouement, une solution, une bouffée d'air frais, un espoir !
    http://lesciblesdunelectriceavisee.blogspot.com/2015/09/ma-touche-perso-eric-neirynck-nous.html

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  • Engrenages ! Eric sait emboîter les mots telles les dents d’un engrenage d’une machine. Mais ici, c’est une monstrueuse machine : la dépression…

    Engrenages ! il suffit de limer une seule dent pour arrêter tout mouvement ! Un texte brut, court, Eric Neyrinck, nous balance à la figure les états...
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    Engrenages ! Eric sait emboîter les mots telles les dents d’un engrenage d’une machine. Mais ici, c’est une monstrueuse machine : la dépression…

    Engrenages ! il suffit de limer une seule dent pour arrêter tout mouvement ! Un texte brut, court, Eric Neyrinck, nous balance à la figure les états d’âme de son homonyme. La première dent limée s’est matérialisée en une phrase : « tu m’as voulue, tu m’as eue » une lettre d’adieu simplement déposée à côté d’un corps inanimé au beau milieu du lit.

    Engrenages ! qu’est cette psychothérapie salutaire mais ô combien addictive, surtout qu’Eric est pris en charge par le Docteur Alma, une psychothérapeute pas comme les autres, qui donne du sien, du sein… « Pour la première fois depuis longtemps, je ne pensais plus à rien sauf à cette heure passée avec cette inconnue. Inconnue, mais première personne, première femme qui me faisait du bien depuis si longtemps. La dernière devait être ma mère, j’exagère à peine. » Elle le guidera vers l’écriture salvatrice.

    Détresse, amours, deuil, sexe, alcool, psychotropes, pêle-mêle Neyrinck nous les sert sur un plateau « dépressif » et nous laisse embarquer dans les montagnes russes des tourments de son héros

    « Au final, je survis à la galère moderne commune et sans issue qu’est celle de ceux qui ne rêvent plus. Parfois je me dis que ce sont eux les plus malins. Oui, ceux qui ne rêvent plus. Au moins, ils n’ont plus mal aux tripes. Ils passent, sans races, sans se faire remarquer attendant de finir en cendres ou dans une boite à bouffer les pissenlits par la racine »

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