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Octobre 1977 : le cinéma Le Royal, situé au 49 rue d'Alsace-Lorraine, en plein centre de Toulouse, ferme définitivement ses portes. Son directeur invite la Cinémathèque de Toulouse à recueillir ce qu'elle souhaite pour enrichir sa collection. Un ensemble constitué de 184 affiches de façade peintes par André Azaïs rejoint alors les réserves de la Cinémathèque de Toulouse, devenue depuis, avec la Cinémathèque française et les Archives françaises du film du CNC, l'un des trois lieux majeurs de la mémoire du cinéma en France. Cette collection n'a pas d'équivalent en France ni, semble-t-il, en Europe. Réalisées par le même artiste durant une période relativement brève, du milieu des années 1960 au milieu des années 1970, ces affiches sont d'une dimension hors normes, en moyenne 5 m x 2 m. Elles étaient fabriquées sur mesure, conçues et peintes à la main en un seul exemplaire, puis accrochées sur la façade du Royal. Chacune est donc une oeuvre unique. Souvent très colorées, spectaculaires par nécessité, ces affiches témoignent d'une pratique populaire du cinéma et dessinent un pan de l'histoire du septième art. Publié à l'occasion des cinquante ans de la Cinémathèque de Toulouse, ce livre illustre le travail qu'elle mène depuis sa fondation : conserver la mémoire du cinéma pour la valoriser par le biais de programmations, d'expositions, d'éditions. En présentant un fonds précieux et rare, en mettant à l'honneur une pratique quelque peu oubliée - les affiches peintes de grand format - et un artiste inconnu, cet ouvrage est une invitation à regarder le cinéma autrement.
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