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La noblesse bordelaise apparaissait forte de plus de 800 familles en 1789 et globalement assez récente car souvent issue des intérêts commerciaux. Elle était dominée par les magistrats du Parlement et très riche car adossée à une puissante propriété viticole qui, grâce aux propriétaires nobles, avait effectué au XVIIIe siècle la mutation de la qualité. Très fortunés, à la veille de la révolution, les nobles bordelais furent particulièrement frappés par la Terreur, dans leur vie comme dans leurs biens. L'une des originalités de ce travail est justement de ne pas considérer 1789 comme une frontière infranchissable et d'aller jusqu'en 1830 pour constater qu'anémié et réduit, le groupe comportait encore des positions très fortes dans l'économie locale comme dans la vie politique. « Fallait-il que tout change pour que tout reste identique » se serait exclamé le Guépard de Lampedusa devant le « faubourg Saint-Germain de Bordeaux » ?
Historien moderniste d'une rigueur incontestée, Michel Figeac peint une grande fresque de la noblesse à Bordeaux au XVIIIe siècle. Cette oeuvre, s'appuyant sur un socle documentaire imposant, franchit les limites de l'histoire locale et se révèle fondamentale pour éclaircir les événements qui ont secoué la France entière entre les années 1770 et 1830.
Destins de la noblesse bordelaise est la réédition du volume paru en 1996 sous le même titre pour la Fédération Historique du Sud-Ouest et désormais épuisé.
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