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Neveu de Constantin Ier qui christianisa l'Empire, Julien (331-363) reçut une éducation religieuse contraignante, aussi rigoureuse qu'on pouvait l'attendre de récents convertis. Mais en même temps que Rome régnait sur toute la Grande Grèce, la pensée grecque s'était infusée dans la culture romaine. C'est donc tout naturellement que son précepteur Mardonius lui avait rendu le monde homérique et la pensée platonicienne familiers.
A trente ans, devenu empereur, Julien veut en finir avec la liturgie, les cérémonies, les rites et les croyances qu'on lui a imposés. Il promulgue un édit de tolérance autorisant toutes les religions et il abolit les mesures prises non seulement contre le paganisme, mais aussi contre les juifs et ceux des chrétiens qui ne suivent pas le credo officiel. Il favorise les cités païennes et la restauration de leurs temples. Autant pour l'honneur de l'esprit que pour la gloire de Rome, il dénonce et réfute ce qui lui semble faire du christianisme une forme de religion dévoyée, une « fourberie purement humaine ». Il devra son surnom d'« apostat » à la tradition chrétienne qui lui reprochera d'avoir voulu rétablir le polythéisme dans l'Empire romain.
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