"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tout contact physique est interdit. Le sexe ? Un crime grave. Des uniformes isolants et des gants privent les porteurs des touchers les plus platoniques. Les citoyens se rendent en file indienne à des maisons de simulation pour obtenir leurs orgasmes rationnés sur prescription dans des machines de réalité virtuelle.
Keith Borden travaille depuis des années dans une maison de simulation, et jamais il n'a été tenté de briser la loi interdisant tout contact... jusqu'à l'arrivée d'Aiden Maxwell. Ce patient jeune et dangereusement charmeur l'invite à découvrir le monde souterrain obscur où les gens s'adonnent à un sexe réel, sans simulations. Keith y joue sa carrière et sa liberté, mais il est curieux et Aiden est irrésistible.
Dès que Keith met le pied dans cet univers de chair et de fantasmes, il est accro. Au sexe, à l'ambiance et, surtout, à Aiden. Après des années à repousser le monde entier, Keith rêve plus que tout de contact humain, et Aiden le lui offre librement : du sexe torride, de la tendresse, et tout le reste.
Le résumé donne totalement envie de découvrir ce livre, un monde où le moindre contact corporelle ou physique est passible de sanction, où le sexe, l'acte en lui même peut conduire tout simplement en prison, j'avoue que le résumé m'a complètement intriguée. J'aime beaucoup ce genre de livre où on vit dans un monde complètement contrôler, où quelque chose de normal pour nous devient dans l'histoire quelque chose de dangereux. Dé/connexion commence fort, avec les maisons de simulation qui ne serve qu'a obtenir des orgasmes organisés sur prescriptions médicales.
Je n'ai pas hésiter une seule seconde à me lancer dans l'histoire est à suivre Keith qui travail dans un de ces centres.
L'idée de départ est bonne mais on rentre directement dans le vif du sujet ce qui fait qu'on a pas vraiment le temps de s'acclimater à l'univers. Aiden rentre directement en scène pour une de ces fameuses séances programmées et à partir d'ici on va suivre ses rendez-vous ainsi que les ressentis des deux personnages suites à cette situations.
Au départ, ça suit son cours un rendez-vous, on apprend comment fonctionne les machines qui permettent aux patients d'avoir leur orgasmes mais ensuite j'ai été fortement déçue.
Keith va devoir prendre des décisions dangereuses autant professionnellement que personnellement, du fait de ces décisions va se succéder à la chaîne des situations qui aurait pu éveiller la curiosité mais qui au final m'a donner presque envie de sauter quelques pages.
Je veux bien que la découvertes des salons déconnectés soit quelque chose de nouveaux et d'assez intéressant les deux premières fois mais ensuite, je m'en serais bien passé. L'auteur ne ménage pas notre imagination, on a droit à des scènes entièrement détaillées, le moindre geste, la moindre réaction, le moindre gémissement tout y passe.
Par ailleurs, on assiste à une enquête qui sera mené par la police de San Angeles et qui amènera une autre sorte d'action et qui va faire changer radicalement la vie des deux personnages de départ.
Comme je le disais l'histoire de départ est bonne, mais le livre est un peu trop court, j'aurais bien aimé avoir quelques zones de non-dit pour pouvoir laisser vagabonder mon imagination. Quand j'ai refermé ce livre, j'ai eu l'impression d'être resté sur ma fin, j'aurais voulu en savoir plus sur la ville, son fonctionnement, la manière dont vivent les habitants. Tout ça manque un peu sur le début de l'histoire.
Le résumé me donnait vraiment envie de lire. Un monde sans contact dans lequel même le sexe est prohibé et ne peut être pratiqué que lors de simulations contrôlées, c'est intrigant ! J'ai donc entamé ma lecture avec beaucoup d'attentes, et j'ai malheureusement été déçue.
J'ai trouvé le contexte très intéressant et surtout crédible. Tout est justifié, sans détail superflu. Les explications sont simples et crédibles, ce qui est essentiel. Des maladies sexuellement transissibles ont ravagé les populations donc le sexe a été pénalisé pour éviter tout risque de contagion, et dans le but d'éviter toute tentation, tout contact a également été interdit. Les habitants de San Angeles vivent en permanence vêtus d'uniformes quasi intégraux. La plupart ne remettent pas en doute ce fonctionnement, mais certains sont curieux et veulent découvrir ce que ça fait de toucher librement la peau d'une autre personne et de faire réellement l'amour. De là naissent les salons déconnectés, lieux dans lesquels les relations sexuelles ne sont ni simulées ni régulées.
C'est dans ce monde froid que vit Keith, technicien dans une maison de simulation, et Aiden, un de ses patients qui semble très attiré par le technicien. Bien évidemment, cette attirance est réciproque. Ce qui commence comme une simple attirance devient peu à peu plus pesant, jusqu'à ce que le mystérieux Aiden ne parle à Keith des sensations incroyables du sexe déconnecté. Keith sera-t-il assez curieux pour braver tous les interdits ? Il est évident que oui. Sera-t-il assez courageux pour tenter l'aventure ? Je vous laisse le découvrir.
J'ai vraiment adoré la première partie de l'histoire. Je ne suis pas fan de science-fiction mais cet univers a conquis mon coeur dès les premières phrases. Cependant, j'ai rapidement été déçue. A vrai dire, Keith et Aiden sont des personnages assez quelconques. Les dialogues sont plats et je trouve que les phrases prononcées par Aiden ont un intérêt limité. Il se contente d'acquiescer, ou d'éluder, sans cesse. C'est assez dommage.
Mais ce qui m'a le plus dérangée, c'est que je n'ai pas du tout réussi à adhérer à la relation entre ces personnages. J'ai trouvé assez peu crédible le fait que le technicien bien installé dans sa petite vie soit aussi enclin à tout risquer pour un parfait inconnu. Comment peut-il faire à ce point confiance à un homme dont il ne connait rien de plus que le partenaire de simulation ? C'est là que j'ai eu du mal à accrocher. Concrètement, Keith risque de tomber gravement malade, de mourir, de perdre son travail, son domicile et sa liberté. Je regrette que l'auteur n'ait pas pris plus de temps pour développer cette confiance nécessaire entre les deux protagonistes. Après tout, pour tout risquer, la curiosité ne suffit pas. Il est nécessaire d'avoir une confiance entière en l'autre. Il m'a manqué la construction de cette confiance pour apprécier réellement le reste de l'histoire.
En terminant Dé/connexion, je suis restée sur ma faim. J'ai eu l'impression que la romance avait totalement pris le pas sur le contexte. Le background prometteur semble n'être qu'un prétexte pour une histoire d'amour qui manque selon moi de pronfondeur. C'est assez ironique quand on pense que toute l'histoire est axée sur la sexualité, mais j'aurais aimé moins de sexe et plus de sentiments.
Verdict : ♥♥♥ L'histoire se lit d'une traite et le style est agréable. Je regrette le contexte qui aurait pu être exploité plus encore, le manque de piquant des personnages et le manque de crédibilité dans leur relation et donc dans la fin de cette histoire.
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