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Conversations chrétiennes ; entretiens sur la métaphysique, sur la religion et sur la mort

Couverture du livre « Conversations chrétiennes ; entretiens sur la métaphysique, sur la religion et sur la mort » de Nicolas Malebranche aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070392445
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

«Comme il est bon de convaincre toute sorte de personnes des vérités de la religion, je ne crois pas qu'on puisse trouver mauvais que dans ce petit ouvrage je parle aux philosophes modernes le langage qu'ils entendent, et que j'y suive les principes qu'ils reçoivent. Saint Thomas s'est servi des... Voir plus

«Comme il est bon de convaincre toute sorte de personnes des vérités de la religion, je ne crois pas qu'on puisse trouver mauvais que dans ce petit ouvrage je parle aux philosophes modernes le langage qu'ils entendent, et que j'y suive les principes qu'ils reçoivent. Saint Thomas s'est servi des sentiments d'Aristote, et saint Augustin de ceux de Platon ; pour prouver, ou plutôt pour expliquer, aux sectateurs de ces philosophes les vérités de la foi et si je ne me trompe, il est permis à la Chine de tirer de Confucius philosophe du pays, des preuves de la vérité de nos dogmes. La charité veut qu'on persuade en toutes les manières possibles les vérités qui conduisent à la possession des vrais biens. [...] Être péripatéticien ou platonicien, gassendiste ou cartésien, c'est là un défaut ; car ce n'est pas assez craindre l'erreur que de se rendre à l'autorité des hommes qui y sont sujets : mais c'est un défaut que l'Église souffre dans ses enfants, pourvu qu'ils reçoivent avec respect les vérités catholiques. Ce sont ces vérités essentielles au salut, qu'il faut tâcher de répandre dans tous les esprits. On les a expliqués aux sectateurs de Platon et d'Aristote par les principes de ces philosophes ; et je veux essayer de les démontrer aux cartésiens, et même à ceux qui ne sont prévenus d'aucune opinion, en me servant des principes que ces philosophes reçoivent, et des raisons qui ne dépendent, ce me semble, que du bon sens.»

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