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Histoire criminelle des États-Unis.
Et si l'histoire des États-Unis s'était avant tout bâtie sur le crime ?
Réputée violente, la société américaine fascine par ses assassinats présidentiels, ses caïds de la mafia ou ses serial killers. Mais au-delà des stéréotypes, ce livre nous fait découvrir le rôle central de la crimi- nalité dans la conquête puis l'administration du « Nouveau Monde ».
L'idéologie libérale promeut d'emblée l'initiative individuelle comme mo- teur du progrès économique : la contrainte est perçue comme nocive et le pragmatisme l'emporte bien souvent sur un puritanisme de façade.
L'analyse historique est ici jalonnée de portraits hauts en couleur. De la délinquance de rue à la corruption jusqu'au sommet de l'État, la sous- culture criminelle se généralise à toutes les strates de la société. Elle fait partie de la vie : petit boulot pour les uns, mal nécessaire pour les autres. Elle imprègne la conscience collective à travers les figures du hors-la-loi, du gangster ou du mercenaire. Elle s'institutionnalise au sein de lobbies qui font de l'illégalité la norme. Et elle essaime au-delà de ses frontières, où l'american way of crime s'exporte presque aussi bien que l'american way of life.
La Mafia à Hollywood.
Dès la Prohibition, les gangs rackettent aussi bien les exploitants de salles que les studios. Après une résistance symbolique, les grands Moguls accueillent à bras ouverts les Al Capone, Lucky Luciano ou Sam Giancana dans la jet set hollywoodienne. Ainsi débute une fasci- nation réciproque, qui va influencer le film « mafieux », de Scarface au Parrain. Ce livre révèle les amitiés des « parrains », qui s'aventurent parfois dans la production. On y apprend le meurtre par Lana Turner de son gangster d'amant ou le financement par une famille mafieuse du premier grand succès du porno, Gorge profonde... On croise des acteurs dont la carrière a été soutenue par la Mafia : Frank Sinatra, Dean Martin ou Steven Seagal. Mais aussi des stars mêlées, malgré elles, à des agisse- ments frauduleux, comme Kim Novak, maîtresse de Sammy Davis Jr, ou Marilyn Monroe surveillée par le FBI. Dans les années 1970 et 1980, plusieurs studios continuent à entretenir des liens avec la Mafia. Et, dans les années 1990, le financier Giancarlo Parretti rachète la MGM avec des fonds d'origine mafieuse et l'aide... du Crédit lyonnais.
Désormais plus discrète, la Mafia reste cinéphile !
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