Proposez votre candidature avant le 8 novembre
Un jeune comédien, ayant pour seule famille une poule, fuit la guerre en s'exilant vers l'Europe.
Pendant son périple, il redonne vie à l'histoire des réfugiés qu'il rencontre, donnant corps à une foule de personnages aux parcours les plus divers. Cette narration explosée en une multitude de points de vue, véritable fenêtre ouverte sur le ressenti et le vécu des exilés, offre une vision tout en finesse de l'être humain. C'est l'histoire universelle d'un peuple en exil.
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Le Prix Orange du Livre en Afrique récompense, pour sa 2e édition, l’écrivain marocain Youssouf Amine Elalamy pour "C’est beau, la guerre".
Véronique Tadjo, présidente du jury, revient sur chaque livre
Je remercie Lecteurs.com pour l'envoi de ce livre !
Youssouf Amine Elalamy décrit sa ville ravagée par une guerre dont on ne sait rien et raconte la violence, les dégâts, douleurs et traumatismes sur les corps, les enfants ("les enfants meurent pour de bon...") les objets, les immeubles. Le gris est partout, le sang aussi. Tout se fige. Il y a bien ces affiches avec le portrait du dictateur qui se fait appelait "Docteur" (il serait "schizophrène voilà pourquoi le pays est divisé en deux") il s'agit donc d'une guerre fratricide. L'écriture est belle, poétique, simple et aide à la lecture des ces pages noires, violantes. Peu à peu la description de personnages humiliés et détruits, nous donne un point d'encrage. Le narrateur, un comédien qui ne possède qu'une poule, est obligé de fuir son pays sur un rafiot et va se retrouver dans un camp de réfugiés, et face à la douleur des exilés, des migrants dont il va réinventer le parcours, la vie et ainsi leur redonner "corps et âme". Très belles histoires et descriptions, délicats portraits de femmes. La fin du livre est captivante, l'histoire de la femme et de son bourreau... L'auteur a "absorbé" la douleur de chacun des exilés qu'il va croiser, pour en faire un livre où chaque parcours est unique, valorisé, et se détache du lot commun de ce qu'on appelle "les réfugiés"...
Cela commence par la description d’une ville où la guerre a pris ses quartiers. L’auteur est comme l’œil de la caméra qui se pose sur des objets, des êtres humains, des débris. Et puis une affiche, celle du « Docteur » que le narrateur aimerait recouvrir de peinture blanche. Ce Docteur, qu’on devine, est surnommé ainsi, ironiquement, en référence à sa formation de base. Ici il n’y a plus de noms, ni de pays, juste des prénoms d’exilés, qui souhaitent retrouver un proche que la guerre a emportée, et que le narrateur, acteur, tentera de faire revivre, en les « incarnant ». L’écriture poétique m’a aidée à lire plus facilement, ces pages d’une violence terrible. Ce n’est pas une histoire gaie, mais d’amour il est beaucoup question, et j’ai été particulièrement touchée par les portraits de femmes atteintes dans leur chair. Un livre coup de poing jusqu’aux dernières pages, qui a de quoi interpeller. Je remercie Lecteurs.com pour l'envoi de ce livre.
L'émigration : pourquoi, comment, qui, avec quoi, en vue de quoi ?
C'est ce que ce splendide roman décrit, avec beaucoup de délicatesse et de tendresse, au travers le voyage d'un jeune comédien, seul au monde et qui n'a que son art pour aider les autres réfugiés.
Un livre que j'ai dévoré en quelques heures, tant son écriture est belle, vive et fluide !
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