"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La première partie des Mémoires de Jean Hugo, Le Regard de la mémoire, s'achevait en 1945. Les Carnets livrent la suite de ce journal scrupuleusement tenu par le peintre écrivain jusqu'à la veille de sa mort, en 1984. Ces Carnets ont un tour plus intimiste car, cette fois, les pages sont livrées au lecteur telles qu'elles ont été rédigées, sur le vif, sans que l'auteur, comme il l'avait fait pour le premier volume, les ait revisitées. On y gagne en confidence tout en retrouvant les manières instinctives que l'on avait découvertes dans le premier volume : l'élégance, l'ironie, l'art du trait. On entre aussi plus avant dans l'alchimie du peintre qui révèle ici sa manière de voir les gens et les paysages. C'est enfin, l'âge venant, le livre d'une philosophie désenchantée, mais souvent savoureuse. "Mon mal, écrit Jean Hugo à la dernière page de ses carnets, se nomme artérite périphérique, comme le nouveau boulevard de Paris." Accompagnés de dessins et de reproductions en couleurs de ses tableaux, les Carnets sont publiés à l'occasion du centenaire de la naissance de Jean Hugo.
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