"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis 1990, Marc Lambron raconte ses valses avec l'époque, dans des recueils de chroniques intitulés Carnet de bal. Voici le quatrième opus, couvrant la période 2011-2019. Selon un usage établi, le désormais académicien français rassemble en rubriques les textes que lui ont inspiré l'air du temps. Retour sur des existences légendaires, regards sur la vie littéraire, portraits ciselés, profils politiques, traversées de la mémoire picturale ou cinématographique. Qu'est-ce qu'un monde, sinon la pluralité d'aspects et d'événements qu'enregistre un oeil avisé, toujours à l'affût des grâces et des comédies contemporaines ? Dans ce quatrième opus, au fil d'une centaine de textes, l'auteur dit adieu à Claude Lanzmann ou Karl Lagerfeld, revient sur les légendes de la famille Kennedy, croque avec alacrité des profils de la vie politique française, de Nicolas Sarkozy à Frigide Barjot et de François Fillon à Emmanuel Macron, se livre à d'étonnantes variations sur le jazz, le cinéma de Hitchcock ou l'histoire d'un ami meurtrier. Ayant développé ces dernières années une nouvelle activité de critique d'art, il nous guide dans un musée imaginaire qui court de Rembrandt à Picasso. Héritier des Variétés de Valéry et des Mythologies de Roland Barthes, mais aussi du Nouveau journalisme américain, l'auteur des Menteurs livre avec ce Carnet de bal 4 le fascinant kaléidoscope d'une psyché pour laquelle la vie se justifie par un style.
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