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Dans un futur lointain.
La Terre n'est plus qu'une gigantesque ville, constituée d'impressionnants immeubles de béton de plusieurs kilomètres sans fenêtres.
Aïleen est une jeune femme ambitieuse qui gravit avec facilité les échelons de cette société. Elle a tout pour être heureuse, et pourtant, elle se sent en permanence frustrée. Lorsqu'elle prend ses fonctions dans un nouveau poste à responsabilité, elle découvre avec effroi que sa réalité n'est faite que d'univers virtuels qui cachent un monde extérieur sombre et impitoyable...
Une bande de jeunes veut sauver le monde en exsangue
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Quelle belle découverte au milieu de cette profusion de productions de dystopies pour jeunes adultes.
Je lis certes beaucoup de SF/anticipation/post-apo mais j'évite les labels d'éditeurs pour la jeunesse (bien que mes deux filles en raffolent). Mais en lisant le résumé, j'étais tout de même bien intriguée. Décrit comme une dystopie dans la veine de la série de Black Mirror (une anthologie dont je suis une grande fan).
Aussitôt reçu, aussitôt lu. C'est un vrai page-turner!
Un bon gros livre avec une couverture attractive: une jeune femme aux traits lisses avec oeil virtuel.
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On entre dans le vif du sujet , directement dans un monde virtuel de notre bonne vieille terre, désormais appelée Lassité, une gigantesque mégalopole. L'avatar d'une jeune fille nommée Aileen travaille, consomme et vit dans un boxap (petit appartement dont chaque citoyen y reste en permanence). Une société futuriste dominée complètement par la technologie et la robotisation. Car en réalité (que les citoyens ne connaissent pas) la Terre est hyper polluée et n'a plus aucune ressources. La planète bleue est en danger. Juste à côté, un petit village d'irréductibles humains vivant au temps médiéval survit et dont l'ambition est de détruire ce système toxique. Il envoie 4 adolescents en prospection.
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La première partie de l'intrigue est surtout riche en détails quotidiens de cet univers hyperconnecté. Il ressemble déjà quelque peu au nôtre notamment pour l'utilisation des réseaux sociaux. Avec une reproduction in-vitro, j'ai tout de suite pensé au Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Le vocabulaire est truffé de mots high-tech (avec son glossaire en fin de livre). Je me suis tout de suite sentie immergée dans cette soupe technologique. J'ai même pensé être dans un de ces fauteuils avec combi et lunettes connectées. Ca donne le tournis!
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La deuxieme partie est beaucoup plus active puisque notre héroine interagit avec la troupe du village. Le dernier chapitre m'a beaucoup frustrée puisqu'il s'arrête abruptement avec énormément de questions ouvertes.
C'est dommage puisque le roman a plein de potentiel notamment par le thème de la société de consommation, le gaspillage de nos matières premières, l'excès du numérique.
Je le proposerais volontiers à mes deux filles et je souhaiterais que les 2 auteurs nous proposent une suite.
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
Une très bonne surprise
Lorsque j’ai reçu le programme des éditions Scrineo pour les mois d’août et de septembre, Boxap 13-07 a aussitôt retenu mon attention. Rien que le titre me semblait déjà prometteur ! Alors, même si le synopsis n’en disait pas suffisamment à mon goût, j’ai décidé de tenter l’aventure. Et, en fin de compte, je suis contente de ne pas avoir eu plus d’informations à ma disposition car, de cette façon, la découverte a été totale.
Je remercie donc les éditions Scrineo pour cet envoi !
Après un temps d’adaptation
Le cadre de ce one-shot se veut très futuriste. Le texte est donc truffé de termes « digitaux » comme GloboNews, brainphone, GlamTube, etc. Heureusement, l’histoire est destinée aux jeunes adultes, et ceux-ci ne devraient pas avoir trop de mal à s’y retrouver.
Pour ma part, j’étais contente de disposer d’un lexique en fin de livre. Mais le consulter trop souvent me freinait dans mon avancée, j’ai donc fini par arrêter. Or, je me suis rapidement aperçue qu’il était plus ou moins facile de comprendre le vocabulaire, compte tenu du contexte.
Enfin, je préciserai que Boxap 13-07 est la première collaboration d’Amalia et Anastasio. Il s’agit donc d’un écrit à quatre mains et je me demande si cela n’est pas à l’origine des quelques maladresses que j’ai pu ressentir, notamment dans l’enchaînement des dialogues. Mais rassurez-vous : ce petit défaut n’a pas gâché ma lecture !
Envie d’en savoir plus ?
Comme je l’ai déjà souligné, j’ai apprécié ne rien savoir de l’histoire avant de plonger dedans. Mais, mais, mais… il s’agit d’un service de presse, l’occasion pour moi de prendre des risques. Il n’en sera pas de même pour vous. C’est pourquoi je vais vous en dire un peu plus sur ce livre, espérant vous mettre l’eau à la bouche. Toutefois, pour ceux qui voudraient conserver le mystère entier, je vous invite à passer au point suivant.
Aïleen, notre héroïne, passe ses journées derrière un écran, car sa vie – son travail, ses sorties, ses rencontres… – se déroule uniquement dans un monde virtuel. Comme la majorité de la population mondiale, elle n’existe qu’au travers d’un avatar, nommé Aîko, qui déambule sur la toile. Pendant ce temps, elle reste confinée 24 heures sur 24 au sein d’un appartement, où elle se fait livrer sa nourriture et autres fournitures. Effrayant, non ?
Quand deux visions du monde se confrontent
Si le synopsis ne mentionne qu’Aïleen, le prologue met en scène d’autres personnages qui voient la Cité, un ensemble de tours vertigineuses crachant continuellement de la fumée, envahir peu à peu leur territoire. Or, il n’est pas facile de survivre dans un monde au bord de la destruction !
Au départ, c’étaient ces protagonistes qui m’intéressaient davantage, plutôt qu’Aïleen. Il est en effet plus facile de s’identifier à eux, car ils nous ressemblent énormément. Néanmoins, le quotidien d’Aïleen, qui me paraissait tout d’abord nébuleux, a fini par me captiver. Je me suis donc prise d’affection pour elle, bien plus que pour les survivants.
Ces derniers n’en demeurent pas moins indispensables, car c’est par leur regard que l’on comprend ce qu’est devenue l’humanité, au sein de la Cité.
Qui se trouve dans l’ombre ?
Même si j’appréciais beaucoup ma lecture, je me demandais jusqu’où elle allait m’emmener. Certes, on sait qu’Aïleen est sur le point d’être promue à un nouveau poste, mais lequel ? Et que cache-t-il réellement ? Eh bien, pour tout vous dire, j’ai adoré trouver des réponses à ces questions.
En fait, dans Boxap 13-07, on ne sait pas qui est est l’ennemi, on ne connaît pas l’envers du décor. Ce qui est sûr, néanmoins, c’est que la volonté des auteurs était de confronter la technologie et ses limites au besoin de se réapproprier la nature. Une réussite !
Que de frustration !
Arrivée au dernier tiers du livre, j’étais tellement prise par l’histoire que j’en ai oublié le numéro des pages, qui défilaient à toute vitesse. Quelle n’a pas été ma surprise quand tout s’est arrêté. Brutalement. Trop brutalement. Sincèrement, j’en voulais plus !
En un sens, le final m’a déçue. Avec le recul cependant, je comprends que les auteurs aient décidé de ne pas aller plus loin. Cela aurait signifié faire des choix, alors que les possibilités étaient infinies. Quelle direction prendre, dans ce cas ? N’est-ce pas mieux de laisser le lecteur libre d’imaginer la suite ? Probablement !
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