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Blue velvet : david lynch

Couverture du livre « Blue velvet : david lynch » de Deschamps Youri aux éditions Cefal
  • Date de parution :
  • Editeur : Cefal
  • EAN : 9782871301233
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Nul doute que, parmi les films qui ont durablement marqué le cinéma de ces vingt dernières années, Blue Velvet figure en bonne place. Les sortilèges et le charme vénéneux du « velours bleu » sont restés intacts, et ni le temps ni les réalisations ultérieures de David Lynch ne sont venus en... Voir plus

Nul doute que, parmi les films qui ont durablement marqué le cinéma de ces vingt dernières années, Blue Velvet figure en bonne place. Les sortilèges et le charme vénéneux du « velours bleu » sont restés intacts, et ni le temps ni les réalisations ultérieures de David Lynch ne sont venus en altérer les qualités ou en dissiper les effets. Après l'échec de Dune, Lynch reprend donc pleine possession de son style singulier et retrouve une matière toute personnelle, lesquels avaient été quelque peu tenus à distance par des inpératifs de production bien peu conformes aux exigences du cinéaste.
Dune aurait dû être le premier « vrai » film en couleur de David Lynch, pour lequel il souhaitait utiliser toute la gamme chromatique à des fins dramatiques et expressives, pour ainsi transformer la palette en véritable principe narratif. C'est ce que réalise entre autre Blue Velvet, où chaque décor, pensé avant même l'écriture du scénario pour la plupart, ne pourrait être soustrait à l'intrigue sans en compromettre les enjeux. D'emblée, le titre même du filtra ouvre à l'intriguant : couleur et matière, lumière et opacité, optique et haptique ; seuil de la fiction à venir qui déjà se charge et s'électrise, où il va s'agir de retrouver l'épaisseur et le bruissement du monde.
Car, dans la petite ville de Lumberton, le dehors muet (le quartier résidentiel et sa surface étincelante de couleurs) voisine sans aucun commerce avec le dedans indicible (le centre ville et ses profondeurs ténébreuses). Point' de passage,,, faute d'échange. Comment, dès lors, organiser la circulation et retrouver le mouvement de la vie ? Suivre la trajectoire de Jeffrey Beaumont : sortir de la chromo-zone et de ses images usées, puis explorer l'organi-cité et ses variations de noir pour restaurer la possibilité du fantasme...

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